qui veut gagner des millions... de boyaux ?

13 : Jeux de Mort au Nouveau Latina pour Panic ! Cinéma

Séquence Panic | Par Hugues Derolez | Le 21 janvier 2011 à 19h32

Comme chaque semaine Panic Cinéma s'installe au Nouveau Latina pour mettre la salle à feu et à sang. Samedi 22 janvier, minuit, un film thaïlandais inédit en France, 13 : Jeux de mort. Ou la rencontre improbable entre Saw et Slumdog Millionaire.

Un jeu qui tue
Puchit démarre très mal sa journée : il vient de perdre son job et sa copine l'a plaqué. Comme si cela ne suffisait pas sa mère l'harcèle pour qu'il paie les études de sa jeune soeur. Impossible pour lui qui n'arrive déjà pas à payer les traites de sa voiture et qui se la voit donc saisir. Oui, tout ça dans la même journée. Il y a de quoi être perturbé. Quand un mystérieux maître de jeu le contacte sur son téléphone pour lui proposer de gagner une petite fortune il n'hésite pas une seule seconde. Jusqu'à ce qu'il comprenne que les 13 défis qu'il va devoir relever l'enfonceront chaque fois un peu plus dans l'horreur. Traîner un corps hors d'un puits, passer à tabac quelqu'un, même faire pleurer des enfants dans une crèche ! L'horreur n'a pas de limite dans ce nouveau jeu pour détraqués.

Une véritable réussite de provocation
Nos camarades de Panic ! Cinéma nous expliquent via leur site que 13 : Jeux de mort est un « Incroyable mélange d'horreur, de thriller et d'humour très très noir. 13 : Jeux de mort a permis à son jeune réalisateur de 25 ans de remporter de prestigieux prix en festival ». La présence à la production du réalisateur d'Ong-Bak laisse présager du sérieux de ce film aux petits moyens mais aux grandes ambitions.

Depuis Cube on est désormais habitué aux jeux et aux épreuves dans le cinéma gore. Mais ici ne vous attendez pas à une envolée de tripes mais plutôt à de la torture, de l'immoral, de l'humour parfois aussi. De l'humour très noir ! 13 : Jeux de mort a une personnalité unique dans le paysage du cinéma d'horreur actuel et son existence nous prouve bien que le cinéma thaïlandais n'a rien à envier aux maîtres asiatiques du genre, surtout Coréens, comme Park Chan-Wook. Ici on aura affaire à un film plus artisanal mais imprégné d'une dévorante envie de bien faire, faire rire ou faire trembler. Une vraie découverte que nous n'aurons malheureusement pas l'occasion de revoir en salles de si tôt.

Amateurs de torture et de téléphone portable rendez-vous donc samedi à minuit au Nouveau Latina pour une séance qui s'annonce traumatisante !

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