Mon prof d'histoire porte des collants !

Les blockbusters sont-ils révisionnistes ?

Dossier | Par Chris Beney | Le 17 août 2011 à 10h08

La sortie de Captain America offre l'occasion de s'interroger sur ces récentes productions hollywoodiennes qui rejouent l'Histoire, en incrustant des personnages de pure fiction à des faits avérés. Le First Avenger casse du nazi, les mutants font pareil, on sait qui a tué Kennedy et pourquoi l'Homme est allé sur la Lune : il est temps de remiser les manuels scolaires et d'aller réviser dans les salles.

En mars dernier, la rédaction d'Ecrans.fr, n'écoutant que son courage, s'affranchissait du lobby institué par les manuels d'Histoire et jetait à la face du monde une poignée de clichés stupéfiants. Qu'y avait-il sur ces photographies en noir et blanc, datant apparemment de la Seconde Guerre mondiale ? Captain America visitant un camp de prisonniers, Spider-Man emmenant des GI's dans les rues délabrées de Cherbourg, Batman motivant des parachutistes avant leur largage au-dessus de la France, ou Superman posant fièrement avec des soldats américains tout heureux de récupérer des tableaux de maître volés par les Nazis. La vérité éclatait enfin, images à l'appui : les Alliés devaient en partie leur victoire au rôle décisif joué par les super-héros. Le doux rêve geek d'une épreuve d'histoire au Bac que l'on pourrait potasser avec Marvel ou DC Comics durait le temps de constater la supercherie, oeuvre d'Agan Harahap, photo-monteur indonésien à la vista ultra-pertinente.

Pourquoi pertinente ? Parce que les bidouilles d'Harahap n'ont rien de potache. Elles étoffent un phantasme iconographique d'abord typiquement américain : celui d'un cadre utilisé dans le cinéma hollywoodien pour tracer une frontière entre l'authentique, à l'intérieur de celui-ci, et le fictif, à l'extérieur. A l'image, les participants à la conférence de Yalta. Autour, hors-champ, Batman et consorts oeuvrant en coulisses. Les mélanges d'Harahap valent pour cette suggestion : et s'il suffisait de changer l'axe de la caméra pour découvrir que ce que l'on tient pour un élément avéré, baigne en fait dans le folklore comics, et que les manuels d'histoire ne font que compiler les moins bonnes pages des BD US ? La crise des missiles de Cuba, en 1962, c'est excitant, mais ça l'est encore davantage avec un sous-marin arraché à l'océan grâce à des pouvoirs télékinésiques.


Localiser Shaw extrait de X-Men: Le Commencement

X-Men : le commencement revendique ce principe dès son prologue en 1944, quand l'ignoble Sebastian Shaw (Kevin Bacon) reçoit le jeune Erik, futur Magneto, dans son cabinet. Le découpage visuel du face-à-face entre le médecin du camp de concentration et le prisonnier soustrait au regard du spectateur le quatrième mur de la pièce. Et pour cause. Quand enfin il se dévoile, paroi transparente donnant sur une salle d'expérimentations futuristes aux airs de chambre de tortures, il glace le sang. Rien dans le décor ordinaire du bureau, tout de bois et de cuir, ne laissait soupçonner son existence. Cet espace infernal ouvre le récit à une bifurcation SF a priori très éloignée des bases historiques sur lesquelles s'ouvre le film. Erik a un pouvoir et ce nazi de Shaw fera tout pour lui révéler, de la même manière que son initiative va révéler la véritable nature de la fiction. Jouxtant l'espace historique, celui des super-héros attendait de s'exhiber, en même temps que ce fameux quatrième mur. La malice du prologue ne tient pas seulement à sa dimension uchronique, mais encore une fois à l'hypothèse folle que les historiens sont peut-être passés à côté de quelque chose, que parmi les juifs, les tziganes et autres individus en proies à l'extermination nazie, se trouvaient des mutants. Ils ont toujours été là et font partie de notre histoire, mais personne ne les a vus, faute d'avoir regardé dans leur direction. Contrairement à Inglourious Basterds - même si les deux films ont en commun une opposition sanglante entre un Fassbender germanophone et les clients nazis d'un bar - X-Men : le commencement ne joue pas à réécrire l'Histoire, mais à révéler son hors-champ possible.


Les vrais ennemis extrait de X-Men: Le Commencement

Les génériques de Watchmen et Wolverine, deux des plus brillantes réalisations dans le domaine, vont dans ce sens. Le premier nous révèle l'identité de l'assassin de John F. Kennedy : Edward Blake (Jeffrey Dean Morgan) alias le Comedian, super vigilante et vrai patriote aux ordres des décisionnaires les plus crapuleux. Comment le sait-on ? La caméra de Watchmen continue de tourner quand toutes celles avant elle, la vraie de Zapruder ou les fausses de JFK ou Dans la ligne de mire, ont arrêté. Suivez la voiture présidentielle et automatiquement le panoramique vous dévoilera d'où venaient les tirs et qui a appuyé sur la gâchette. Wolverine, lui, reprend sur un mode épique un bref épisode comique de Forrest Gump (un film exemplaire de la collusion entre fiction et réalité, Tom Hanks touchant Kennedy comme Bob Hoskins avec Roger Rabbit). Chez Zemeckis, l'évocation des aïeuls du Lieutenant Dan (Gary Sinise), tous morts dans des guerres différentes, offre l'occasion de voir chacun d'eux tomber au combat, l'un après l'autre, avec le même masque de stupeur sur le visage. Gary Sinise les interprète tous, donnant l'impression que l'histoire guerrière américaine n'est qu'un long recommencement toujours fatal aux mêmes. Wolverine va plus loin. Hugh Jackman et Liev Schreiber traversent tous les conflits et au pas de charge, en trois minutes, de la guerre d'Indépendance à celle du Vietnam, sauf qu'eux n'interprètent pas les différents représentants d'une lignée, mais les deux mêmes personnages, inaltérables et invincibles, Logan alias Wolverine et Victor, son frère. Parmi tous les soldats américains, il en est deux, éternels, qui ont été de toutes les guerres, mais sont restés dans l'anonymat, comme s'ils préexistaient au film et que ce dernier n'avait fait que se focaliser sur eux, au lieu de les inventer de toutes pièces.

Le débarquement sur les plages de Normandie dans le générique de Wolverine procure même un délicieux frisson théorique. La granulosité de l'image, les couleurs désaturées et la brutalité des actions convoquent forcément Il faut sauver le soldat Ryan. Logan et son frère ne font pas seulement l'Histoire, ils s'imposent possiblement comme des figurants du film de Spielberg, comme ils l'ont peut-être été avant pour The Patriot, lors de l'épisode indépendantiste, ou Glory, lors du morceau sécessionniste. N'importe quel événement historique est susceptible d'avoir bénéficié de la participation d'un super-héros, mais n'importe quel film également. Demandez à voir les rushes d'un reportage de guerre au Vietnam et vous apercevrez peut-être au détour d'un plan la lueur bleue du Dr Manhattan de Watchmen. Demandez à voir ceux du film de Spielberg et vous repérerez peut-être dans la profondeur de champ Wolverine et Victor donner l'assaut à un bunker, loin derrière Tom Sizemore et Tom Hanks.


Forrest et JFK extrait de Forrest Gump

Il fallait une image forte pour sceller cette indifférenciation totale entre faits avérés et tenants de la fiction. Michael Bay se fait un plaisir de nous la donner dans Transformers 3. La face cachée de la Lune, celle du sous-titre, c'est ce fameux hors-champ dans lequel a échoué l'élément déclencheur de la fiction cinématographique et d'une Histoire alternative : un vaisseau piloté par l'ancien leader des Autobots, Sentinel Prime, auquel Leonard « Dr Spock » Nimoy prête d'ailleurs sa voix. On croyait la course à la Lune engagée pour sortir vainqueur de la Guerre froide. On se trompait : si Américains et soviétiques sont partis à la conquête de l'espace, c'était uniquement dans le but de récupérer cette épave extraterrestre, repérée sur les écrans radar. L'opinion publique l'aurait appris si, comme le fait Transformers 3, elle avait entendu les déclarations en off du président Kennedy, après ses discours officiels, une fois les caméras de télévision éteintes. Quant à l'explosion en vol de Challenger, quelques minutes après son décollage, elle est probablement due au sabotage des Decepticons, comme le suggère le plus beau plan du film, celui montrant Shia Labeouf, en larmes, regarder au loin le chapelet de fumée s'échappant de la navette, encore suspendu dans le ciel.

Mais cette fameuse image forte, quelle est-elle ? Un salut, une poignée de main - enfin autant qu'il est possible pour un homme de serrer les vérins d'un robot géant - entre Optimus Prime et Edwin « Buzz » Aldrin dans son propre rôle. Le colosse mécanique en images de synthèse rencontre le deuxième homme à avoir marché sur la Lune.

L'enjeu de cette confrontation n'est pas de prouver la véracité du prologue de Transformers 3. Il est d'opérer symboliquement une reconnaissance mutuelle entre l'industrie du spectacle et celle de l'aéronautique, très proche idéologiquement dans leur promotion continue des Etats-Unis. Au même titre que la Nasa, Hollywood et les Comics ont orienté les regards vers les étoiles. Et quand Optimus répond à Aldrin - avec la voix de Spock, comme si l'Enterprise rencontrait Apollo - que tout l'honneur est pour lui, il faut le croire, car c'est Michael Bay qui parle à travers lui. Armageddon s'imposait déjà comme un vibrant hommage à la geste galactique américaine, dans ce qu'elle a de plus noble et de plus vivifiant : « Kennedy, nous vous voyons et vous n'avez jamais été aussi beau » déclarait William Fichtner, à son retour sur Terre, dans une réplique valable aussi bien pour le Space Center que pour les valeurs rattachées, justement ou non, à JFK. Bruce Willis et ses hommes ne faisaient que reproduire un événement fondateur - l'arrivée sur un astre - et passaient après les véritables héros, mais se faisant, ils réactivaient un idéal. Avec Transformers 3, Michael Bay va plus loin. Il remonte aux origines et cache sous la poussière lunaire un énorme jouet Hasbro, juste pour faire mine de le retrouver quarante ans plus tard. Envisager ainsi la possibilité que le cinéma est plus fort que la réalité parce qu'il l'englobe, ce n'est pas du révisionnisme, c'est du rêve. A chaque spectateur de décider ensuite si ce rêve relève ou non du cauchemar quand c'est Hollywood qui le revendique.


Qui a tué Kennedy ? extrait de Armageddon

À lire aussi : Hollywood, faiseur d'Histoire (avec un angle plus sociologique)

À ne pas rater...
14 commentaires
  • ChrisBeney
    commentaire modéré La question posée par l'article relève évidemment du marronnier, mais sa réponse reste amusante et beaucoup plus ambiguë qu'il n'y parait quand on se souvient de la plus célèbre réplique de "L'homme qui tua Liberty Valance" : "This is the West, sir. When the legend becomes fact, print the legend". (je la laisse en VO parce que ce "print the legend" fait vraiment son effet)
    18 août 2011 Voir la discussion...
  • Brazilover
    commentaire modéré Les blockbusters peuvent être ou pas révisionnistes mais les films marvel ou DC mélangent comme le dit l'article le réel et les superhéros,nottament dans la 2nde guerre mondiale,la partie réelle peut être jugée fiable,mais elle est vraiment peu présente,mieux vaut regarder le travail de Spielberg et Hanks sur cette guerre (et surtout pas l'horrible Pearl Harbor),Apocalypse Now,the deer hunter,Platoon ou Full metal Jacket sur la guerre du vietnam,JFK D'oliver stone sur JFK (et surtout pas cet extrait d'Armageddon),ou Forrest Gump ou Code Quantum sur toute l'histoire de l'Amérique,enfin surtout dans les années 50,60,70,80.
    18 août 2011 Voir la discussion...
  • Virgo
    commentaire modéré Euh... Un film est une fiction, que ce soit Captain America, Pearl Harbor ou le Soldat Ryan. Il entretient un rapport avec des événements passés, qu'il commente à sa manière (qu'il cherche à les reproduire ou à les taquiner, avec plus ou moins de talent), ça peut être plus ou moins bien documenté, mais c'est une FICTION. Ergo, l'histoire américaine, elle s'apprend pas plus dans Soldat Ryan que dans Captain America - ou tout autant, puisqu'en effet, à partir du moment où le mythe s'imprime dans les esprits, il acquiert une forme de réalité ("print the legend", cité plus haut). Et Pearl Harbor dispense également un enseignement historique en ce sens, non pas sur 1941, mais sur la reconstruction mémorielle. Bref, un film "historique" reste un film, donc la "partie réelle", finalement...

    Et c'est ce que cet article met bien en évidence, je trouve, marronnier ou pas, c'est pour ça que je le trouve vraiment bien tourné.

    (Oui oui, j'ai fait un point "euh... hein", pardon)
    18 août 2011 Voir la discussion...
  • zephsk
    commentaire modéré Les photos d'Agan Harahap me paraissent être plus de l'ordre du ricanement ou du montage facétieux que de l'olla-podrida dont on nous fait part ici. Car enfin, ces clichés n'exposent rien d'autre que le ridicule de ce superhéros, dans sa combinaison de Spider-man trop grande pour lui, donnant des indications à un soldat incrédule et inerte. De même, Captain America semblant réussir à ramener Himmler à la raison au sujet des déportés -dont on connaît le sort tragique- ne peut être qu'une charge grossière contre le fantasme du paladin salvateur. Il s'agit précisément de démonter le mythe du superhéros, qui dans son costume fantasque et paré de son sourire éclatant, pour omnipotent qu'il soit au cinéma, n'est qu'un rêve. Et sa voix érotico-sécurisante ne changera rien au cours de l'Histoire. C'est con, c'est basique, mais prêter d'autres intentions à ces photographies relève à mon avis d'une construction que je place sur le compte de votre trop grande fougue intellectuelle. Concernant certains des films cités par la suite, sur l'imbrication fiction/Histoire, il s'agit le plus souvent de clins d’œil, certes amusants, mais sans autres véritables desseins. Révisionnistes, je ne pense pas. S'amuser de temps en temps, en mêlant histoire et Histoire, probablement. Se redorer le blason en fantasmant sur sa puissance, sûrement. Se rassurer sur ses valeurs -symbolisées par des superhéros- et en permettre la propagande -par ses super hérauts-, naturellement. Il n'est pas besoin de faire des détournements historiques pour délivrer ce genre de messages. Pour le reste, comme dit plus haut, tout ceci n'est que de la fiction, et les ficelles sont suffisamment grosses pour que le spectateur s'en aperçoive.
    19 août 2011 Voir la discussion...
  • ChrisBeney
    commentaire modéré @zephsk Clins d'oeil, c'est exact, mais c'est justement parce que ce sont des clins d'oeil et non pas de véritables événements que l'on peut parler du peu d'embarras du cinéma à mélanger fiction pure et faits avérés. Il n'est pas question de révisionnisme (dommage que le second degré de ce titre bateau n'ait pas fait son effet), mais d'une fascination pour ce traitement légendaire d'éléments historiques, qui s'inscrit encore une fois dans une tradition américaine beaucoup plus large et ancienne. Le but n'est pas de tromper le spectateur - comme vous le signalez, les ficelles sont trop grosses - mais de le faire rêver à d'autres possibles. C'est ce que j'ai trouvé dans les photos d'Harahap. Au sujet de ces dernières d'ailleurs, je ne vois pas en quoi mes intentions sont moins pertinentes que les vôtres - avec lesquelles je suis d'accord en plus - mais je vous remercie pour la "trop grand fougue intellectuelle", le plus enthousiasmant des défauts ;)
    19 août 2011 Voir la discussion...
  • zephsk
    commentaire modéré Bien entendu, je n'ai pas imaginé que vous cherchiez à nous convaincre du révisionnisme de ce cinéma là, mais bien de nous faire part de la "révolution Copernicienne" que s'impose ce dernier. Je pense que c'était le sens du terme de "révisionnisme" que vous avez employé. Pour vous en effet, les inserts historiques relèvent du " phantasme iconographique [...] : celui d’un cadre utilisé dans le cinéma hollywoodien pour tracer une frontière entre l’authentique, à l’intérieur de celui-ci, et le fictif, à l’extérieur.". C'est ici que me vient à l'esprit l'idée d'une "fougue intellectuelle", certes plutôt chic, mais à laquelle je me permets de m'opposer, noblesse oblige. Car il semble bien que c'est précisément l'inverse que nous dit cette frange du cinéma, qui, consciente de son côté fabriqué (le cinéma n'est que ça finalement -et c'est très bien-) s'offre un petit bol d'air frais; semblant nous dire : "Hey regardez, je fais serrer la main de Tom Hanks à JFK : tout ceci n'est que du cinéma". Cela permettant, finalement, de désamorcer par le rire et la distance, le sérieux d'une entreprise fantasque. Très prosaïque et beaucoup moins Cahiers, mais quand même plus à hauteur des tâcherons dont nous parlons.
    En ce qui concerne les photos d'Harahap, ce que je vous reproche est d'arriver à en conclure qu'à l'instar du traitement cinématographique américain, elles ne cherchent qu'à "faire rêver sur d'autres possibles". Très honnêtement, le Captain America discutant le bout de gras avec Himmler devant un camps de déportés empêche, il me semble, de situer cette intention dans la seule évocation des possibles. C'était là tout le sens de mon propos. Sinon, c'est plutôt pas mal écrit.
    Zephsk, lyonnais et toujours Positif ;)
    19 août 2011 Voir la discussion...
  • Brazilover
    commentaire modéré OK,d'accord avec toi,Virgo mais Pearl Harbor n'est franchement d'aucune utilité,bien trop centré sur les amourettes mièvres inintéressante de Ben Affleck,de son frère de coeur et de leur chérie,que sur l'histoire,ce qui n'est pas le cas du Soldat Ryan qui développe une histoire intéressante autour d'evenements réels. C'est vrai que cet article est bien tourné dans ce sens,mais non un film n'est pas forcément une fiction,dans le sens ou il existe des documentaires,c'est d'ailleurs avec cela que le cinéma a débuté (l'arrivé du train a la gare ciotat ou la sortie des usines lumières des frères du même nom).
    19 août 2011 Voir la discussion...
  • Virgo
    commentaire modéré Oh great merci du tuyau pour l'existence des documentaires ;)

    Note que l'article traite de fictions, et c'est précisément ce qui lui donne ce tour un peu taquin (+ ton commentaire aussi portait sur des fictions).

    Quant à Pearl Harbor, je m'y tiens: un film centré sur (alors) la seule agression faite aux Etats-Unis sur leur territoire, qui présente celle-ci sous un jour tel qu'on en vient à fantasmer l'héroïsme des boys plutôt que la défaite - > c'est un discours (pour le coup plutôt révisionniste) qui mérite réflexion.
    19 août 2011 Voir la discussion...
  • Brazilover
    commentaire modéré Mais Michael Bay est d'un patriotisme a toute épreuve et c'est ça qui me choque,c'est ce détournement qui ne fait que glorifier l'Amérique et tourner à avantage n'importe quel fait d'armes même si les américains sont en tort total (j'attends de voir un film de Bay avec comme fond la guerre en Irak,pour voir)
    21 août 2011 Voir la discussion...
  • Arch_Stanton
    commentaire modéré Pour Virgo. Non, Pearl Harbor n'est pas la seule agression faite aux USA sur leur sol. Certes, cela date un peu plus, mais c'est encore un traumatisme pour une certaine intelligentsia américaine, leur propre capitale, Washington a été entièrement pillée et brûlée par une coalition anglo-canadienne en 1814 au cours de la désormais méconnue "Guerre de 1812".
    4 mars 2012 Voir la discussion...
Des choses à dire ? Réagissez en laissant un commentaire...
Les derniers articles
On en parle...
Listes populaires
Télérama © 2007-2024 - Tous droits réservés - web1 
Conditions Générales de Vente et d'Utilisation - Confidentialité - Paramétrer les cookies - FAQ (Foire Aux Questions) - Mentions légales -