Nos Vodkastos ont du talent (suite) : la rentrée littéraire côté Télérama-Vodkaster

30 octobre 2018
Nos Vodkastos ont du talent (suite) : la rentrée littéraire côté Télérama-Vodkaster

La rentrée littéraire tire à sa fin et l’hiver à notre porte, l’occasion de vous conseiller deux livres aussi chauds que passionnants, deux livres qui abandonnent la pesanteur de l’essai pour inviter au glanage autant qu’au voyage. A mettre sous le sapin où à compulser égoïstement. 

Movieland, le livre

Le premier est l’œuvre de l'un des fondateurs de ce site, David Honnorat aka @IMtheRookie, épaulé par l’éminent @Hugo et quelques fameux Vodkastos (confer la pétillante @lucyinthesky). Il est le guide du projet Movieland, carte imaginaire du cinéma sillonnée de route et de territoires (La Vallée de l’amour, Les Lacs de l’horreur, etc…) et dont nous vous parlions ici. Cartographier c’est bien, mais voyager, c’est mieux. D’où l’idée de tracer “cinquante itinéraires thématiques détaillés, comme autant de propositions de balades cinéphiliques.” On pourra ainsi naviguer de Citizen Kane à L’Empire contre-attaque (attention spoilers) ou de La Jetée au Retour vers le futur, si on préfère s’abandonner aux paradoxes temporels. Cerise sur le gâteau pour nos amis parisiens : le livre (accompagné d’une carte) sort aujourd’hui et sera présenté par son auteur à la Librairie l'Imagigraphe, ce soir dès 18h

Le Cinéma des animaux

Le second, sorti il y a une semaine, est tout aussi fascinant puisqu’il propose de plonger au cœur des images et de ce qu’elles nous disent de notre rapport aux animaux. C’est une compilation des textes de Camille Brunel, journaliste pour Usbek & Rica, défenseur de la cause animale et contributeur pour Télérama-Vodkaster à ses heures. Construire un pont entre l’antispécisme et la cinéphilie, voilà la tâche qu’il s’est confiée : “L’humanité se comporte en Saint-Thomas : elle exige de voir avant de croire. Si une libération animale devait avoir lieu, c’est en cela que le cinéma y tiendrait certainement le premier rôle.” On pensait un peu la même chose en sortant de BlacKkKlansman, alors on acquiesce. Pour autant, pas besoin d’être antispéciste pour apprécier. Derrière chaque film, aussi divers que Petit Paysan (2017), L’Odyssée de Pi (2012) ou Les Désaxés (1961), un seul plaisir : enquêter, chercher les signes et les traduire. Toutes choses, au fond, qui participent du principe premier du cinéphile : l’exégèse. Avec comme pire résultat de se laisser convaincre. On a connu moins joyeux. 

“Movieland, le livre”, Hachette Pratique, 24,95 €

“Le Cinéma des animaux”, UV Editions, 22 €

28 commentaires
  • orloff
    commentaire modéré @zephsk "yourself" !? Je quémande rien pour moi. Me répète une troisième & dernière fois, m'en fiche de son business. Juste un peu de bons sens, de juste retour des choses ? Comprends tu ? La demande de cette abonnée n'avait rien de farfelue et ne méritait en aucun ton sarcasme. Cette idée aurait dû venir de vous. "sacrifice" nan mais..! Je pense que cette discussion est stérile donc ce sera mon dernier post. Ciao :-)
    31 octobre 2018 Voir la discussion...
  • zephsk
    commentaire modéré @orloff Il n'y avait aucun sarcasme à l'endroit de cette abonnée (que je connais par ailleurs), juste un petit côté facétieux. Tu y vois du business, je pense que tu ne connais pas grand chose à l'économie de la littérature. En tout cas, on sera ravi de parler de ton prochain bouquin ;)
    31 octobre 2018 Voir la discussion...
  • zephsk
    commentaire modéré Bonne soirée
    31 octobre 2018 Voir la discussion...
  • orloff
    commentaire modéré (UN seul bouquin est trop pour vous!)
    31 octobre 2018 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré J'ai déjà vu Camille Brunel en conférence à la fac de Rennes 2. J'en ai pas gardé un souvenir exceptionnel. C'était intéressant mais il a une vision très américano-centriste du cinéma. Chose que je supporte très mal intellectuellement parlant et encore plus de la part de quelqu'un qui est un professionnel de la critique cinématographique.
    1 novembre 2018 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré @PublicEnemy Je ne parlais pas de toi mais de Camille Brunel.
    1 novembre 2018 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré qui visiblement est né aux usa puisqu'il n'a que le cinéma américain à la bouche en tout cas pendant la conférence.
    1 novembre 2018 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré @PublicEnemy Il y a de très bonnes choses dans le cinéma américain et de sacrées daubes. Rien qui ne justifie l'américanocentrisme quelles que soient les dates des films.
    1 novembre 2018 Voir la discussion...
  • zephsk
    commentaire modéré @Attrianera C'est bien mal connaître l'animal (huhuhu).
    Qu'on le dise antispécismo-centré, ça je ne peux pas le nier, mais americano-centré, certainement pas. Il a écrit un bouquin sur Lautréamont, déjà.
    Ensuite, ses articles évoquent Albert Serra, Verhoeven, Wang Bing, les Frères Dardenne, Karim Dridi, Gianfranco Rosi, Laurent Teyssier, Guiraudie, Maud Alpi, Bunuel, etc., etc.
    Il y a assez peu de cinéphilies aussi hétéroclites. Après évidemment, j'imagine que devant un auditoire dont on ne connaît pas la culture cinéphilique, on tape dans les grands succès, pour parler au plus grand nombre et éviter d'en perdre en route.
    Enfin, s'il était américano-centré, ça ne changerait pas grand chose à la qualité de l’exégèse :)
    2 novembre 2018 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré @zephsk Pour moi cela change beaucoup de chose. Si tu ne m'avais pas dit tout ce que tu viens de me dire sur lui, je n'aurais jamais pu le deviner. Il faut dire que la conférence ne m'avait pas du tout donné envie de creuser.. Quand on ne parle pas de certains films pour ne pas perdre son auditoire, on ne contribue pas à les faire connaître. C'est un peu le serpent qui se mord la queue.
    2 novembre 2018 Voir la discussion...
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