Un week-end dans les salles #17 : le choix de la communauté

1 juillet 2017
Un week-end dans les salles #17 : le choix de la communauté

C’est une histoire de rencontres. D'abord, entre une réalisatrice éternellement jeune et malicieuse, Agnès Varda, dont la filmographie n’a jamais cessé de s’étoffer, bien après la Nouvelle Vague des débuts, et un photographe passé maître dans l’art de monumentaliser les visages, JR, en affichant les anonymes sur les murs des villes. Ensuite, entre ce duo d'artistes et des personnes croisées en France, au grès de pérégrinations loin des villes. Au risque que la première rencontre, celle entre Varda et JR, n’éclipse toutes les autres ?  « Par une curieuse posture, Visages villages nous détourne des petites gens pour glisser vers la relation Varda/JR et manque cruellement de spontanéité » regrette @A_Nos_Amours.  « De jolis projets étouffés par l'omniprésence de ses créateurs, trop occupés à parler d'eux plutôt que de tendre l'oreille » ajoute @Woodcroft. Visages villages n’est probablement pas exempt de défauts, mais peut-être pas suffisamment pour occulter ses qualités. « Ode à la simplicité, à la bienveillance, à la curiosité » annonce @Arneric. « Monumental comme les œuvres qu’il met en scène, assure @ciscorio. La poésie dans son apparat le plus éthéré... Et un duo simplement charmant ! ». Agnès Varda et JR sont complémentaires, ça se voit à l’écran. « L'heureuse rencontre de deux artistes dont les chemins de vie se croisent au bon endroit, au bon moment » relève @Arnotte. Et croisent de belles personnes. « Politiques tant qu'ils donnent la parole aux sans-part, poétiques lorsqu'ils creusent avec émoi leur histoire, Varda et JR (re)font le mur » écrit @Airone en référence à l’injonction du film de Banksy. « Une douceur infinie plane sur cette réflexion émouvante sur la transmission, le pouvoir des images, les souvenirs, l'amitié, le collectif », c'est ce que retient @DickAutoMe. « Road-docu fort, non pas pour son sujet, mais pour son honnêteté et sa sincérité. Touchant de naturel. La fin est à tomber » conclue @DonFlo que nous devons arrêter dans son enthousiasme car, oui, Visages villages se termine sur une rencontre très spéciale, qu’il vous appartient de découvrir. 

Le choix de la communauté est mis à disposition des internautes de Télérama.

4 commentaires
  • Airone
    commentaire modéré Eh dis-donc, j'avais mis "sans-part" sans "s" car c'est invariable (comme sans-abri par exemple). Voilà, j'avais juste envie de lésiner sur des broutilles, sinon je me réjouis de ce choix !
    3 juillet 2017 Voir la discussion...
  • Airone
    commentaire modéré @ChrisBeney, je sais que tu es le coupable ;)
    3 juillet 2017 Voir la discussion...
  • ChrisBeney
    commentaire modéré @Airone Pas forcément, mais je m'occuper de rectifier ça en tous cas ;) (merci de nous l'avoir fait remarquer)
    3 juillet 2017 Voir la discussion...
  • Airone
    commentaire modéré @ChrisBeney Disons que pour "sans-part", j'emprunte généralement l'expression à Rancière qui la décline de la sorte. Mais de rien, c'était quand même une remarque assez superflue ! :p
    3 juillet 2017 Voir la discussion...
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