The Innkeepers
(2011)
un film de
Satisfaction communauté 51%
The Innkeepers Bande-annonce

The Innkeepers

(2011)
un film de
Ce qu'en pense la communauté
  • 51%
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  • 37 veulent le voir

Micro-critique star (CYHSY) :
CYHSY
(à propos de The Innkeepers)
Sa note :
The Innkeepers “ Théoricien méticuleux, Ti West expose la peur, son architecture, et pose LA question : la peur existe-t-elle sans notre regard-caméra ? ” — CYHSY 24 septembre 2013
5 commentaires
  • REDACTED
    (à propos de The Innkeepers)
    Sa note :
    The Innkeepers “ Débutant comme un amusement théorique et se déclinant en un sommet d'effroi: un panorama bouleversant d'une foi en son sujet/personnage. ” — REDACTED 24 avril 2014
    29 commentaires
    • REDACTED
      commentaire modéré pal ?
      8 mai 2014 Voir la discussion...
    • viking
      commentaire modéré Pal : il fait référence à ton pedigree je pense (Dieu tout ça).
      9 mai 2014 Voir la discussion...
    • viking
      commentaire modéré En fait ça veut dire "mon pote". Bon tu ne recevras pas de notifications donc tu ne recevras jamais ce message mais bon.
      9 mai 2014 Voir la discussion...
  • CYHSY
    (à propos de The Innkeepers)
    Sa note :
    The Innkeepers “ Théoricien méticuleux, Ti West expose la peur, son architecture, et pose LA question : la peur existe-t-elle sans notre regard-caméra ? ” — CYHSY 24 septembre 2013
    5 commentaires
    • viking
      commentaire modéré Et hop, un lien (chercher la balise SPOILERS dans un post de Chuck Apic), perso je n'ai rien vu :)

      http://www.mad-movie...opic=31963&st=90
      14 octobre 2013 Voir la discussion...
    • CYHSY
      commentaire modéré Désolé cher @viking, je ne réponds seulement que maintenant, j’ai une vie overbookée (ou pas). Allons-y Alonso. Fondamentalement, nous sommes d’accord pour dire que le film est centré sur l’héroïne, ce petit bout blond de jeune fille. On peut dès lors considérer que les lieux dans lesquels elle évolue vont à la fois, donc, lui permettre d’évoluer, ainsi que d’exprimer sa psyché, et, en même temps, en retour, ceux-ci vont aussi exprimer en eux-mêmes cette psyché, ses motivations, et évoluer d’eux-mêmes. Or le constat est le suivant : il n’y a que l’auberge, cette “inn” qui existe. Une seule séquence se passe réellement à l’extérieur, j’y reviendrai. Que se passe-t-il alors dans cette auberge en fin de vie ? “Gardée” (“Keep”) par deux jeunes gens immatures, irrespectueux de leurs clients, sans carrière professionnelle et personnelle précises (“I’m just kind like… you know, I’m between… stuff” dit notre héroïne à Kelly Mc Gillis) globalement branleurs, cette “Inn” héberge simultanément une femme violentée par son mari tentant de protéger son fils (la scène avec Sara Paxton en petite tenue dans le hall est comique et révélatrice), une actrice autrefois célébre sur le retour, convertie à l’esotérisme, et, finalement, le lâche mari responsable du suicide de sa jeune épouse, et donc responsable de la hantise principale du lieu, qui est aussi la seule avérée de l’histoire, et la seule avérée pour nous, simples spectateurs mortels. Clairement, les problématiques circonscrites dans cet établissement sont donc les relations hommes-femmes, les choix ou non-choix de les créer, de les développer et de les assumer. Pour revenir sur le personnage de McGillis, celle-ci s’est faite connaître pour avoir joué dans un film intitulé ‘Like Mother, Like Son”. Le résultat ? Alcoolique, anonyme, invitée à des séminaires obscurs pour témoigner de ses dons pendulaires. De toute évidence, cette femme a connu des déceptions professionnelles ET personnelles, métaphorisées par le titre de ce film fictif dans lequel elle a joué. Elle a “vu”, et éprouvé. Notre héroïne, Sara Paxton, se sent ainsi immédiatement attirée par elle, par ses zones d’ombre, et s’introduit même sans scrupules dans sa chambre, pour lui parler, la comprendre, elle et son histoire. Le moment du premier contact est d’ailleurs assez érotique, elle serrant fort contre sa poitrine les serviettes de bains destinées à Mc Gillis, et Mc Gillis fumant lascivement sur son lit comme une dame de cabaret, voire de maison close. Donc Mc Gillis “sait”. Sara Paxton, tout le long du métrage, est clairement asexuée : son uniforme, sa petite bouille, sa cécité quant au manège séducteur de son collègue Pat Healy qui n’a qu’une envie : la dézinguer, et ce en usant de tous les stratagèmes possibles pour arriver à sa fin (webmastering amateur, tentative d’enivrement, etc…). Mais Sara est ailleurs. Elle cherche plus profondèment, tout ceci n’est que superficialité pour elle, tout comme la peur fabriquée par cette vidéo youtube déjà vue mille fois. Elle cherche donc la “vérité” de son identité, ici principalement sexuelle selon moi, elle la cherche principalement en elle, dans cette auberge. Lors de sa seule sortie hors de celle-ci (donc de sa seule incursion hors de son monde intérieur) dans le but de glaner des informations sur son identité sexuelle, elle ne trouve que Lena Dunham (clin d’oeil savoureux), serveuse lambda dans un café lambda, déblatérant des intrigues amoureuses des plus barbantes. Le cut dans le montage est d’ailleurs magistral et exprime brillamment et simplement (pléonasme) le non-intérêt de notre personnage principal pour ces babilles féminines caricaturales. Mais alors, comment trouver sa vérité ? En allant plus profondément dans sa psyché, donc dans l’auberge, et donc, dans la cave. Or, saisir sa vérité, c’est éminemment dangereux, soit on la frôle et l’on finit mystico-alcoolo comme Mc Gillis, soit l’on erre tristement en soi, dans l’auberge, comme cette mère battue par son mari tentant tant bien que mal de couver son enfant, soit l’on bafoue précocement, en tuant l’oeuf, sa moitié jusqu’à la mort, et l’on revient hanter les lieux de sa traîtrise comme ce vieux monsieur, à l’origine des moments les plus terrifiants du film. Sara, téméraire, décide de sauter les étapes et de se confronter directement à ce Diable, ce Fantôme, cette Horreur, ces “conséquences de l’amour” pour paraphraser le film de Sorrentino. Et là, le souffle lui manque, les terreurs la submergent, la vérité lui apparaît, telle une Icare de la relation hommes-femmes. Le dernier plan que je n’avais de même pas saisi (malin comme le Diable), comme une sorte d’image-fantôme pour initiés, syncrétise à lui tout seul ce que techniquement et narrativement le film démontre : rechercher la vérité en brûlant les étapes, c’est risquer le destin d’Icare, la sidération, l’oubli, la hantise, pour finir en particulier comme l’objet que tout internaute de sensations fortes tente de dénicher en scrutant les milliers de videos fakes sur les hubs : un jump-scare fatal. Non ?
      25 octobre 2013 Voir la discussion...
    • viking
      commentaire modéré @CYHSY : C'est bien de prendre son temps. Sutout que c'est bien intéressant tout ça. En te lisant, je suis en grande partie d'accord.
      Il s'agit d'un récit initiatique, sur la construction d'une féminité.
      Le personnage de Sara Paxton a du mal à sortir de l'adolescence, voire de l'enfance, elle se cherche une figure féminine à laquelle s'identifier.
      Les personnages féminins du film nous apprennent où elle en est : l'héroïne ne se voit nullement en mère, et les baragouinages futiles de l'adolescence l'ennuient déjà.
      Elle croit un moment s'être trouvée un modèle avec le personnage de mcGillis (qui lui ressemble). Cette femme indépendante et qui a connu le succès la fascine, puis elle découvre l'envers du décor.
      C'est un peu un pendant tragique et féminin de Mud (à la différence près que dans Mud, Ellis finit par se construire grâce à la multiplicité des figures masculines, aucune exemplaire, mais chacune construisant une facette de sa personnalité).

      Ici, paumée, et au fur et à mesure que ces pistes s'évanouissent, c'est à un fantôme que
      va finalement s'identifier l'héroïne.

      Donc en gros, je suis bien d'accord, sauf sur la relation avec la "vieille" qui ne me semble pas le moins du monde érotique (coquinou). Ceci dit, peut-être ça mériterait une re-vision. Ce qui arrivera forcément un jour.
      25 octobre 2013 Voir la discussion...
  • Altoy
    (à propos de The Innkeepers)
    Sa note :
    The Innkeepers “ Séjour ponctué de petites frayeurs inoffensives. Même le climax est faiblard. ” — Altoy 25 avril 2014
    3 commentaires
    • CYHSY
      commentaire modéré Folie.
      29 avril 2014 Voir la discussion...
    • Altoy
      commentaire modéré Quand on regarde les critiques "ils aiment" et "ils n'aiment pas", on a l'impression que chacun a vu un film différent. (soit dit en passant)
      26 octobre 2014 Voir la discussion...
    • CYHSY
      commentaire modéré @patrickstars.311056 Oui, et c'est le cas, dans des proportions diverses, pour tous les bons films. Voire même tous les films tout court.
      27 octobre 2014 Voir la discussion...

Casting de The Innkeepers

Infos sur The Innkeepers

Réalisé par Ti West

États-Unis - 1h37 - Thriller
Sortie le 1 décembre 2011

Synopsis

Après cent ans d'existence, l’hôtel The Yankee Pedlar n'est qu'à quelques jours de sa fermeture définitive. Les derniers employés Claire et Luke sont bien décidés à profiter du peu de clients pour lever le mystère de cet hôtel considéré comme le plus hanté de la Nouvelle-Angleterre...

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