Quel est l'avenir du cinéma policier ?

Quel est l'avenir du cinéma policier ?

Liste de 0 film par Cataclysme
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Je suis le seul à me dire qu'énormément de films du 20 ème siècle ne dureraient que 2 minutes voire même n'existeraient pas s'ils avaient été réalisés aujourd'hui ? Cela marche surtout avec les films policiers mettant en scène un ou des crimes et/ou du banditisme : le nombre de films où un test ADN, une vidéo sur une caméra surveillance ou un traçage gps aurait littéralement terminée l'enquête au bout de deux secondes est conséquent. Il y a de moins en moins de tueurs en série grâce aux avancées de la technologie et de la police scientifique, les braquages de banque comme dans les années 70 n'existent plus car elles sont plus surveillées qu'avant et que l'argent passe surtout par le numérique. Marche aussi avec les casinos et même des villages commencent à s'équiper de plus en plus de caméra de vidéo-surveillance. On compte aussi les digicodes qui sont présents maintenant partout et le tracage gps des téléphones portables. Pour ce qui est des téléphones avec la localisation, connaître le numéro de celui qui nous appelle s'il n'est pas en masqué et arriver à détecter un appel même en masqué, cela efface toute possibilité de corbeau par exemple. La difficulté de se faire passer pour un autre ou utiliser un pseudonyme avec la forte présence des réseaux sociaux. ETC ETC... Du coup : quel est l'avenir du cinéma policier ? Faire des reconstitutions historiques, s'adapter aux nouvelles technologies (on l'a vu récemment avec Woman At War à Cannes) ou développer des films sur les "nouveaux criminels" même si les dealeurs de shit à la Tout nous sépare de Thierry Kliffa sont très moyens. Faudra-t'il aussi aborder énormément la cybercriminalité, internet étant très difficile à être représenté au cinéma ? Bref, un tas de question qui s'ouvrent sur les défis que le cinéma policier du 21 ème siècle devra relever.

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12 commentaires
  • orloff
    commentaire modéré @Cataclysme J'ai remarqué qu'en ce moment, au lire de tes mc que cette approche te taraude l'esprit. Je trouve ton sujet intéressant. La "parade" est selon moi, dans la capacité d'adaptation des créatifs. Une par exemple, ce synopsis : en l'an 2084, un blackout mondial dû au nuage de cendres de Yellowstone ramène la civilisation à l'âge de "Nabila"(leaule) disons les années 2000, xxe siècle. Mais dans un décor architectural 2084 avec méthode Holmesiennes ou réplicants..ce scénario peux être dupliquer sous différentes variantes jusqu'à l'overdose, de quoi les nourrir pendant longtemps, on le voit actuellement avec les ados/vampires, les zombies, le psychopathe mutique avec b.o électro lounge, les supers héros acte 2.0, les sagaçantes..etc ! C'est un " rapport minoritaire.." de ma part. Si pas de black out, la parade scénaristique pourrait éventuellement venir sur le plan cérébral vu que les déplacements physiques ne seront plus libres, caméras à chaque coin de rue, êtres humains pucés,.., par ex des hackers "blancs" vs big brother en "inception".., encore une fois décliné en Martine à la RAM, Martine à l'unité centrale, Martine à la matrice, etc..! Ensuite, si l'on s'éloigne du fond scénaristique et que l'on accepte une histoire incipide, je pense que le renouveau viendra de l'image. De l'E- Cinéma. Des séances synchronisées mondialement avec show live, interactions avec le public,..Coppola parlait d'un cinéma LIVE, tourné & retransmis en live, donc une seule prise. Même en des lieux différents ! & finalement, ce n'est en rien exceptionnel car il citait tout simplement en ex les retransmissions en direct des matchs de sports à la TV ( ou sur écran ciné ! ) plusieurs caméras filmant une " histoire" qui se déroule devant nos yeux. Le chef d'orchestre réal aura son script donc finalement plus facile qu'une rencontre sportive au déroulé aléatoire. Voici, pour moi où l'on se dirige. J'espère que ça a donné quelques éléments de réponses à ta réflexion
    25 juin 2018 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré @Cataclysme Une bonne question à laquelle je n'ai pour l'instant pas vraiment de réponse.
    27 juin 2018 Voir la discussion...
  • Cataclysme
    commentaire modéré @Joe_Shelby
    30 juin 2018 Voir la discussion...
  • Joe_Shelby
    commentaire modéré @Cataclysme Je ne cerne pas trop où tu veux en venir. Selon toi les films sur les serial killers (les céréales killeurs, les tueurs en série quoi !!) seraient devenus inadaptés à cause de la complexité lié à l'ère du tout numérique ?
    30 juin 2018 Voir la discussion...
  • Cataclysme
    commentaire modéré @Joe_Shelby Pas forcément que les céréales killeurs
    30 juin 2018 Voir la discussion...
  • Alan_Smithee
    commentaire modéré @Cataclysme Bonjour, vous posez une question intéressante. Le progrès fait son bonhomme de chemin et c'est aux réalisateurs d'aujourd'hui d'anticiper demain. Alors effectivement, pour ce qui est du polar, la donne a changé. De même que pour l'arrivée du numérique dans les effets spéciaux, il va y avoir une période de transition. Les réals d'aujourd'hui doivent apprendre à penser leur représentation du banditisme autrement. Mais au final, est-ce réellement l'enjeu ? Selon moi, le polar a toujours eu une dimension sociale qui prend le pas sur la simple résolution de l'enquête. Je pense que les grands polars ont toujours été une manière détournée de prendre le pouls d'une époque en exposant les conditions de vie d'une certaine classe sociale, souvent défavorisée. Scarface de Hawks pour la Prohibition, J'ai le droit de vivre de Lang pour la Grande Dépression, French Connection de Friedkin sur la réalité brutale du métier de flic dans une Amérique en plein bouleversements socio-politiques, L'Année du dragon de Cimino sur la montée des Triades sur le sol new-yorkais, ou encore, Comencheria de McKenzie sur les laissés pour compte dans l'Amérique d'aujourd'hui. Le polar 2.0 devra faire siennes les nouvelles technologies pour parler des conditions d'existence d'un groupe social determiné, et ce, à travers le cheminement d'une enquête à l'heure de ce début de 21ème siècle. HyacintheFont, dans son commentaire, évoque très justement l'idée de perte/vol de données identitaires. En ces temps d'existence virtuelle de plus en plus persistants, il me semble à moi aussi, que la perspective dickienne de la dissolution/usurpation de soi dans le Tout numérique, fasse écho aux peintures sociales de demain. D'ailleurs, on remarquera que bon nombre de classiques de la SF s'acoquinent avec le polar (Blade Runner de R. Scott, Minority Report de Spielberg donc ou encore I robot de Proyas par exemple). Je pense que l'issue du polar 2.0 sera double : sociale dans ses fondements et hybride dans son rapport au genre, avec en ligne de mire, sous couvert d'une enquête policière, la place de l'individu dans la société.
    30 juin 2018 Voir la discussion...
  • Cataclysme
    commentaire modéré On tendrait plus vers du policier devenant fantastique/sf ? Comme un tueur en série arrivant à contrer toutes les nouvelles technologies, en truquant son ADN avec des produits par exemple.
    30 juin 2018 Voir la discussion...
  • Joe_Shelby
    commentaire modéré @Cataclysme Si je ne m'abuse c'est un peu ce qu'ils ont tenté de faire avec Mr Robot (la série). Maintenant comme l'a bien dit @Alan_Smithee un bon polar thriller repose surtout sur son intrigue et la thématique sous jacente souvent lié à une vision acerbe et critique de la politique, la religion, les institutions corporatistes. Et Honnêtement malgré les technologies d'aujourd'hui il y a vraiment moyen de puiser avec ce qui avait déjà été prédominé par la SF d'anticipation et des récits sur l'Eugénisme, la manipulation identitaire 2.0, la prévention des délits, etc .... pourront toujours fournir des scénarios crédibles. Quant à l'image du serial killer, je pense que malgré l'évolution technologique, des scénarios bien pensés comme Seven par exemple pourront toujours surprendre car l'obscurantisme ne disparaît pas avec l'ère technologique. Il propage ses mauvaises théories ou idées via le dark web notamment. Il y aura toujours moyen de trouver des scénarios corrects et prenants. Mais après, technologie ou pas, ça revient au même, à savoir que si un background est peu développé, il y aura un manque de reconaissance identitaire donc d'empathie et d'attachements aux protagonistes et forcément cela influera sur la qualité du scénario. La mise en scène c'est très bien mais sans cohérence scénaristique pour un polar, le suspens ne peut pas fonctionner. Le problème restera donc toujours le même quant à la faiblesse d'écritures de futures oeuvres.
    30 juin 2018 Voir la discussion...
  • Alan_Smithee
    commentaire modéré @Cataclysme Disons que l'hybridation des genres est une des possibilités. C'est que les nouvelles technologies amènent logiquement dans leur sillage, une perspective crédible sur le futur. D'où cet embranchement avec la SF (et qui ne date pas d'hier). L'hybridation des genres est chose courante, dans le cinéma américain notamment, de par sa nature ouvertement codifiée. Je pense par exemple au Western. Quand Peckinpah réalise La horde sauvage en 1969, on sent bien le ton de rupture qui est en train de s'opérer. La fin d'un certain cinema de studio, qui coïncide avec les derniers westerns de deux grands formalistes du genre : Ford et Hawks. On annonçait alors la fin du Western (plutôt localisé en Italie, et représenté essentiellement par Penn, Eastwood et Peckinpah aux USA). L'heure étant au cinéma critique, éloigné des codifications des studios, et plus proche des tendances esthétiques européennes. Dans les 80's et 90's, le genre, moribond, sera superbement représenté par Eastwood et Costner. Avant sa renaissance post-moderne chez les Coen et Tarantino. Entre-temps, on remarquera que le Western n'a pas disparu des écrans. Il s'est adapté aux questionnements de son époque en s'immisçant dans d'autres genres. Je pense notamment à Carpenter pour le Fantastique, avec Assault, New York 1997 et Invasion Los Angeles, dont les fondements sur la question du territoire et les limites morales du concept de civilisation sont typiques des leitmotiv Western. Idem pour le Polar, avec L'Année du dragon de Cimino, Heat de Mann, ou Dans la brume électrique de Tavernier, tous trois traversés par cette lutte d'idéalistes (shérifs) enclins à instaurer la Loi sur leur territoire. Je reste donc confiant quant à l'avenir du Polar, qu'il soit purement formel ou rattaché à un autre genre.
    1 juillet 2018 Voir la discussion...
  • ProfilSupprime
    commentaire modéré @Cataclysme Je pense qu'au-delà du cinéma policier, le progrès technique a basculé depuis peu vers la régression de l'humanité. On ne prolonge plus le mouvepent, on allège plus le travail, on le remplace. Le cinéma me semble voué à s'appauvrir, jusqu'à une fin ou un recommencement. Le problème est que c'est l'humain qui ne cherche pas à comprendre et procède à des évolutions technologiques inutiles et anti-cinématographiques. Pour ce qui est du polar, je pense que ce sera de la reconstitution même si les crimes ne sont pas prêt d'être stoppés.
    9 juin 2019 Voir la discussion...
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