Devinettes sur la Croisette

Cannes 2013 : nos pronostics sur la Sélection officielle

Festival / Récompenses | Par Yohann Ruelle, AG | Le 11 avril 2013 à 14h30

Du 15 au 26 mai prochain, le monde du cinéma sera en ébullition pour la 66ème édition du Festival de Cannes. A quelques jours de l'annonce officielle de la Sélection (jeudi 18 avril), il n'est plus l'heure de tergiverser mais bien de mouiller le maillot. Nous avons donc entrepris de recouper toutes les rumeurs pour vous proposer nos pronostics détaillés. Aucune certitude donc, mais quelques belles promesses pour pouvoir saliver en attendant que la vraie liste sorte jeudi prochain de la bouche de Thierry Frémaux. Alors, qui seront cette année les mieux placés pour succéder à Michael Haneke ?

J-34 ! Et oui, dans un tout petit peu plus d'un mois, la Croisette accueillera de son glamour coutumier le plus grand festival au monde. L'affiche officielle, avec le baiser mythique de Paul Newman et Joanne Woodward, donnait déjà un indice : Cannes 2013 célèbrera l'amour, dans tous ses excès et sous toutes ses formes. Et quel meilleur ambassadeur de l'amour de l'art que le cinéaste le plus emblématique de ces 40 dernières années ? Steven Spielberg, roi d'Hollywood et de l'entertainment, goûtera aux honneurs de la présidence. Derrière son aura insensée, les candidats désireux de s'attirer ses faveurs sont légions.

Si vous êtes du genre pressé, accédez directement à nos pronostics Cannes 2013.

Outre Spielberg, quelques noms de prestige sont déjà sur toutes les lèvres, à commencer par Baz Luhrmann. Son Gatsby le magnifique lancera les festivités en ouverture (hors compétition) et offrira l'occasion de voir son casting grand luxe (Leonardo DiCaprio, Carey Mulligan, Tobey Maguire...) fouler le tapis rouge. Difficile de rêver mieux qu'une adaptation de l'oeuvre flamboyante de F. Scott Fitzgerald pour incarner le charme chic du festival.

La cérémonie d'ouverture sera par ailleurs présentée cette année par la candide Audrey Tautou, choisie comme maîtresse de cérémonie pour succéder à Bérénice Béjo.

Autre certitude, la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion sera de retour sous le ciel azuréen, vingt ans après avoir reçu la Palme d'or pour La Leçon de piano. Elle y recevra un Carosse d'or, prix décerné par la Société des réalisateurs français (SRF), et en profitera pour présider le jury des courts-métrages et de la Cinéfondation. Miguel Gomes (Tabou) sera quand à lui président du jury de la Semaine de la Critique.

Mise à jour du 12 avril : Le festival de Cannes sera clôturé par Zulu de Jérôme Salle, avec Orlando Bloom et Forest Whitaker.

Mise à jour du 17 avril : La section Un Certain Regard sera présidé par le cinéaste Thomas Vinterberg, présent l'année dernière avec La Chasse qui avait valu à Mads Mikkelsen le prix d'interprétation masculine. Autre annonce, c'est donc bien The Bling Ring de Sofia Coppola qui fera l'ouverture de cette section parallèle, comme nous le pressentions ci-dessous.

Pour le reste, il faudra se contenter d'attendre patiemment le 18 avril pour découvrir les surprises que nous réserve cette édition. D'ici là, faites confiance aux plus éminents scientifiques issus de la sphère vodkastique ! Grâce à de savants calculs (incluant partiellement des liqueurs soviétiques envoyées par Gérard Depardieu), nous avons élaboré un aperçu des oeuvres que l'on pourrait retrouver en Sélection officielle. Si vous ne voulez pas vous embarrasser à tout lire (on vous comprend), la liste en bas de page.

Les fidèles du festival

Dans le haut du panier des candidats potentiels, on retrouve quelques habitués de la Croisette. Depuis leur razzia en 1991 pour Barton Fink (Prix de la mise en scène, prix d'interprétation masculines et Palme d'or), les frères Coen sont venus à six reprises présenter leurs films en compétition. Les américains devraient récidiver avec Inside Llewyn Davis, biopic librement inspiré de la vie du musicien folk Dave Van Ronk avec Oscar Isaac dans le rôle-titre. Le très attendu Bling Ring de Sofia Coppola devrait montrer sa bobine et la jolie frimousse d'Emma Watson en ouverture d'Un Certain Regard. Nul doute que son cocktail YOLO (le starsystem, la cambriole et la fougueuse jeunesse) a le potentiel pour émoustiller les festivaliers.

Deux ans après le succès cannois de Drive (Prix de la mise en scène), il est fort probable que Nicolas Winding Refn revienne dans la course à la Palme en présentant Only God Forgives, drame fiévreux et punchy où Ryan Gosling distribue des gnons comme on offre des schokobons. Et puisqu'on parle d'ambiance noire, il faudra probablement compter sur la présence de Nightingale, du solide James Gray, dans lequel Marion Cotillard interprète une prostituée chahutée dans le Lower East Side de New York au début du XXe siècle.

L'américain Jim Jarmusch, huit virées cannoises au compteur, pourrait présenter son vampirique Only Lovers Left Alive aux côtés de Tilda Swinton et Tom Hiddleston. Chez l'israélien Ari Folman (Valse avec Bachir), c'est Robin Wright qui s'est vu confier la lourde tâche de séduire les critiques avec Le Congrès de Futurologie, un métafilm d'animation hybride sur la prison dorée de l'image. Steve McQueen, Caméra d'or pour Hunger en 2008, présentera-t-il son Twelve years a slave, avec Fassbender, Pitt, Cumberbatch, Giamatti et la jeune Wallis ? Le film est prêt mais la Fox souhaiterait plutôt le sortir en salles en décembre...

Côté frenchy, Abdellatif Kechiche délaisse sa Graine et son mulet pour se pencher avec tendresse sur les tribulations amoureuses de Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos dans l'adaptation de la BD Le Bleu est une couleur chaude. Arnaud Desplechin devrait, sauf imprévu, régaler la Croisette des saveurs de son duo Benicio del Toro/Mathieu Amalric à la faveur de son dernier bébé, Un Indien des plaines. Bérénice Béjo et Tahar Rahim monteront certainement les marches du Palais mais pas pour la France. Tous deux sont les deux protagonistes du film Le Passé, nouvelle production signée de l'iranien Asghar Farhadi, qui représentera donc la nationalité de ce dernier pour laisser la place à d'autres productions françaises.

Selon nos sources, Guillaume Canet a de grandes chances de clore le festival en hors compétition avec Blood Ties, son remake américain des Liens du sang, qui ne compte ni plus ni moins dans sa distribution que Clive Owen, Mila Kunis, Zoe Saldana, Marion Cotillard, James Caan et Matthias Schoenaerts. Enfin, Les Salauds de Claire Denis cacherait-il un message aux organisateurs, après la polémique l'an passé sur le manque de représentation féminine ? Son film était pressenti pour défendre les chances françaises, mais il ne sera probablement pas terminé à temps.

Les outsiders dans les starting-blocks

Derrière ces oeuvres aux allures de têtes d'affiche, une pléiade de dauphins venus des quatre coins du globe est prête à montrer ses crocs. Après This must be the place, Paolo Sorrentino aurait charmé les organisateurs avec La Grande Bellezza, portrait de la cité éternelle de Rome à travers les yeux d'un vieux journaliste. Peu représenté, le cinéma africain pourrait trouver un porte-drapeau de choix en la personne de Mahamat Saleh Haroun (Prix du Jury en 2010 avec Un homme qui crie). Le réalisateur tchadien proposerait Grigris, un émouvant drame sur un paralysé qui se rêve danseur. L'énigmatique Under The Skin de Jonathan Glazer (où Scarlett Johansson joue une alien) aurait fait forte impression auprès des organisateurs et devrait se retrouver en compétition.

Cannes pourrait également rendre hommage à Alexei Guerman, décédé en février dernier, sous la forme d'une sélection pour Il est difficile d'être un dieu, oeuvre dense à laquelle il aura consacré une bonne partie de sa vie. Kiyoshi Kurosawa, Prix Un Certain regard avec Tokyo Sonata il y a cinq ans, reviendrait présenter Real. Cet ambitieux thriller dramatique raconte l'expérience d'un jeune homme qui pénètre l'inconscient de sa fiancée pour la faire sortir de son coma. Blind Detective, polar du hong-kongais Johnnie To, aurait de bonnes chances de figurer en Un Certain Regard avec son histoire de détective surdoué et aveugle. Le duo italien Fabio Grassadonia et Antonio Piazza pourrait présenter un long-métrage au parfum de mafia, de sang et de secrets de famille, intitulé Salvo. On peut aussi miser sur Aga du réalisateur Hiner Saleem. L'intrigue du film se déroule au Kurdistan, zone de passage pour tous les trafics de l'Iran, de l'Iraq et de la Turquie et met en scène une histoire d'amour dans un paysage chaotique.

Un gros point d'interrogation demeure sur le projet The disappearance of Eleanor Rigby. Ambitieux projet en deux parties sur un couple formé par James McAvoy et Jessica Chastain, chacun des films adoptera le point de vue de l'un et de l'autre. Problème, ce diptyque souffre de sa longueur, qui pourrait l'exclure de la Sélection. Mais après tout, le même cas de figure s'était posé pour Che de Steven Soderbergh, qui avait finalement fait remporter à Benicio del Toro le prix d'interprétation masculine en 2008...

Pour sa deuxième réalisation, l'acteur-metteur en scène Diego Luna pourrait concourir dans la section Un Certain Regard. Son biopic sur le syndicaliste Chavez compte dans son casting Rosario Dawson et Michael Pena. Son compatriote mexicain Michel Franco, prix Un certain regard avec Después de Lucia l'an passé, pourrait dévoiler A los ojos, co-réalisé avec sa soeur Vicky. Le chouchou Xavier Dolan absent, Denis Villeneuve sera-t-il là pour représenter le Canada avec An Enemy, dans lequel Mélanie Laurent donne la réplique à Jake Gyllenhaal ? Prix de la Critique en 1994 avec Exotica, l'autre canadien Atom Egoyan relate dans Devil's Knot le procès de trois adolescents autour d'un rite satanique meurtrier. Les présences des roumains Corneliu Porumboiu et Christi Puiu ne sont également pas à exclure. Le premier présenterait A Nine-Minute Interval, mise en abyme sur le processus créatif d'un film, tandis que le second serait dans les petits papiers de l'organisation avec le mystérieux At the manor.

Après l'incroyable (et justifié) succès des Bêtes du Sud Sauvage, un nouveau réalisateur vient marcher sur les plate-bandes de Benh Zeitlin. Ryan Coogler et son premier film Fruitvale aurait aussi toute sa place en compétition officielle. Déjà gagnant du grand prix du Festival de Sundance, on assisterait peut-être au début d'une success story. Une autre bonne surprise serait la sélection du film A field in England réalisé par Ben Wheatley, un film d'horreur au pitch plus qu'alléchant : "Champignons, folie et or participent à de sombres actions dans une Angleterre à l'ère de la Guerre Civile."

Notons enfin la potentielle surprise Roman Polanski, dont le sadomasochiste Vénus à la fourrure avec Emmanuelle Seigner et Louis Garrel possède le parfum de scandale susceptible d'enflammer la Croisette, mais risque plutôt d'atterrir en hors-compétition.

La traditionnelle French touch

On le sait, le cinéma français n'est pas privilégié lors de la sélection officielle. Ainsi, il y a rarement plus de trois films sélectionnés sur la Croisette. Pour autant, les futurs élus ne sont pas en reste. Certains noms sont chuchotés, ou même clairement désirés, mais il ne semble pas que l'on puisse miser sur eux à 100%.

On attend des femmes cette année, et plusieurs d'entre elles sont françaises. Tout d'abord, le film Abus de faiblesse réalisé par Catherine Breillat (avec Isabelle Huppert et Kool Shen), un récit autobiographique qui pourrait corriger l'absence de la réalisatrice au festival depuis quelques années, ses contes Bluebeard et La Belle Endormie n'avaient malheureusement pas enchantés Cannes, laissant le privilège aux festivals de Venise et de Berlin. Enfin, dans la catégorie Un Certain Regard, on songe au nouveau Valeria Bruni-Tedeschi, Un château en Italie, avec le chouchou Louis Garrel, qui s'illustrera dans les thématiques drame et bourgeoisie. Pour finir, on parle aussi du nouveau Rebecca Zlotowski, Grand Central, qui abordera quant à lui le sujet plus qu'explosif d'un amour impossible entre deux employés d'une centrale nucléaire, campés par Tahar Rahim et Léa Seydoux.

Gros bras et gros casting, les films Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier, adaptation de la BD culte, dans lequel Thierry Lhermitte incarnera Dominique de Villepin, ainsi que Malavita de Luc Besson (avec De Niro et Tommy Lee Jones) d'après le roman Badfellas de Tonino Benacquista et pour lequel on espère un petit "I DIDN'T SIGN UP FOR THIS SHIT", sont aussi une éventualité.

Pour ce qui est des scénarios un peu tordus mais surtout très enthousiasmants, après le pneu-serial-killer-télépathe perdu dans le désert de Quentin Dupieux, on attend son film Réalité. Le film racontera l'histoire d'un réalisateur de films d'horreur à la recherche du cri parfait.

La thématique des destins tragiques de jeunes femmes hantera peut-être le festival. Cependant, ce serait plutôt pour la Quinzaine des réalisateurs. Le film de François Ozon, Jeune et Jolie, au sujet d'une jeune femme qui se prostituerait pour le plaisir, pourrait en faire l'ouverture, mais on a peu de chance de le voir en compétition officielle, trop de Français se bousculent au portillon.

Les grands absents

Spike Jonze n'est pas étranger aux récompenses, son talent est par ailleurs reconnu dans le monde merveilleux du cinéma, grâce notamment, au très bon et oscarisé Dans la peau de John Malkovich. Avec son nouveau bébé prénommé Her, le réalisteur continue son périple au sein des mondes irréalistes et fantasmés, afin de nous conter l'histoire d'un amour impossible entre un homme et l'interface de son ordinateur. Malgré son casting plein de charme : Olivia Wilde, Amy Adams, Rooney Mara et M. Joaquin Phoenix, le projet est actuellement en post-production. Le travail titanesque qui attend toute l'équipe afin de le terminer met le point final à son éventuelle sélection pour la compétition officielle du festival de Cannes.


Certains grands habitués du feu cannois devront ranger les lunettes de soleil. Tout d'abord, le frenchy-lover Woody Allen (11 films proposés au festival dont 5 en ouverture depuis le début de sa carrière) avec Blue Jasmine, qui ne devrait pas être de la partie. L'ami Woody nous avait pourtant réservé une bien jolie distribution, comme la Madonna du cinéma, voguant sur les générations comme un surfer hawaiien, il a réussi à s'emparer du comique le plus bougon et le plus drôle des US : Louis C.K. Pourtant, quand bien même le film puisse être projeté à Cannes, il se retrouvera certainement en hors-compétition.

Quant à Pedro Almodovar, qui était très attendu avec son film Les Amants Passagers, il n'a pu calmer ses ardeurs, et nous a lâché la bête avant même que le torero soit en piste.
Autre ambiance chaude, mais qui cette fois n'a rien à voir avec une envolée au septième ciel, le nouveau film d'Olivier Dahan, Grace of Monaco, fait parler de lui avant même sa sortie. Le film désavoué par la famille royale, avec Nicole Kidman dans le rôle principal, est loin d'être prêt. Le tournage du film n'a débuté qu'au mois de novembre et il est actuellement en post-production. Sa sortie est prévue pour Noël prochain.

Lars Von Try (again)

Le cinéma, c'est un peu comme le repas annuel en famille. On se retrouve tous autour d'une belle table bien dressée, on tente, tant bien que mal, de n'être pas trop mal fagotés, on raconte nos vies en restant plutôt évasifs et on sourit à la tante Jacqueline avec la sensation d'avoir une rage de dents. Alors, quand la brebis égarée se pointe au gueuleton sans y avoir été invitée, un silence gêné souffle sur le gratin de mémé. Bon, plus particulièrement quand la brebis en question tente de détendre l'atmosphère avec un film porno pour le montrer aux petits cousins, gros malaise.Officiellement déclarée persona non grata à la suite des polémiques qui ont eu lieu lors de la promotion de Melancholia il y a deux ans, certains soutiennent que le cinéma de Lars Von Trier ne serait pas banni du festival et de sa sélection, seulement son créateur.

Hypocrisie de façade ou non, le producteur Peter Jensen Aalbaek, a pris les devants avant même la polémique, et a d'ores et déjà annoncé dans un communiqué de presse officiel que le film ne serait pas prêt pour le festival : « Quatre monteurs ont travaillé jours et nuits pour respecter le délai de Cannes mais nous avons dû y renoncer, après 268 pages de script, 11 semaines de tournage et plus de 100 heures de matériel à traiter. Le montage tient en deux films, c'était impossible de les boucler si vite sans les dénaturer. Il n'y a absolument aucune tension entre le festival et nous. » Si vous aussi ces déclarations vous laissent perplexes, il semble donc que Lars Von Trier et son Nymphomaniac aient décidé de faire profil bas pour cette nouvelle édition du Festival de Cannes.

Les coups de coeurs de la rédaction

Les chouchous des profs appartiennent à deux petits noms du cinéma : Hayao Miyazaki et Terry Gilliam. Pour le premier, ce serait du jamais vu. Il faudra donc croiser les doigts bien fort pour espérer une sélection de Kaze Tachinu, son nouveau film d'animation, dans n'importe quelle catégorie (s'il vous plaît, messieurs les sélectionneurs cannois). Croisons aussi les doigts pour The Zero Theorem, le nouveau film de Monsieur Gilliam donc, avec un cast aussi prestigieux que ragoûtant : Christoph Waltz, Tilda Swinton, Ben Whishaw, David Thewlis et Matt Damon. Si le réalisateur est habitué à ces paillettes là, un seul de ses films s'est déjà retrouvé en compétition pour la Palme d'Or. Sans compter sur la malchance légendaire du réalisateur, on espère que son nouveau projet sera terminé et qu'il viendra enchanter la célèbre « riviera » si chère aux américains.

Pourtant, les envies de la rédaction cette année sont plutôt variées. On imagine tout à fait Jacky au royaume des filles, le film Riad Sattouf, dans la catégorie Un certain Regard pour nous emporter avec lui en république démocratique et populaire de Bubunne, et retrouver l'humour piquant des Beaux Gosses.

L'ami Terrence Malick a un bun in the oven comme disent nos camarades américains. Cependant, il semble fort improbable qu'il apparaisse dans les listes des sélectionnés. A la rédaction, on s'imagine bien une annonce inattendue pour Knight of Cups avec son casting pro-red carpet : Christian Bale, Natalie Portman, Cate Blanchett et les huées des jaloux. Le film s'en prend à l'industrie cinématographique, sa sélection serait donc à la fois surprenante mais aussi naturelle, laissant souffler un léger vent de scandale sur la croisette (Malick était déjà reparti avec sa Palme d'Or il y a deux ans pour The Tree of Life).

Pronostics pour la Sélection officielle de Cannes 2013

Compétition Officielle

Un Certain Regard

Les envies de la rédaction (on peut rêver)

Hors-Compétition

On ne vous promet pas le sans-faute, mais notre petit doigt nous dit qu'on a bon pour pas mal de suggestions. Tout cela sans oublier que chaque année, la sélection du Festival est aussi là pour permettre à certains réalisateurs inconnus ou peu connus de se faire une petite place au soleil. Ainsi, la surprise est toujours de mise. C'est aussi ça, Cannes.

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66 commentaires
  • IMtheRookie
    commentaire modéré @gustaveshaimi en même temps je trouve ça bien et plutôt raccord avec l'image que je me fais du festival de détester certains films à Cannes. L'important est que le niveau et surtout l'originalité soient à la hauteur mais par exemple Dans la brume ça peut se défendre.

    En revanche, Des hommes sans loi je trouve ça un peu faible effectivement par rapport au niveau du cinéma hollywoodien pour figurer en compétition à Cannes.

    Mais le fait qu'il y ait des films forts, qui font débat, c'est ça qui est réjouissant. Ce qui est pénible c'est d'avoir des films moyens et consensuels sur le fond ou la forme...
    16 avril 2013 Voir la discussion...
  • Monty
    commentaire modéré Perso j'attends de voir avant de m'emballer.
    16 avril 2013 Voir la discussion...
  • Kikuchiyo
    commentaire modéré @IMtheRookie Pour le coup, l'an dernier, je trouvais non seulement Des Hommes sans Loi mais également Dans la Brume ou encore Despuès de Lucia faibles et même consensuels parce que limitables à des déclinaisons bateaux de canons cinématographiques. Les deux derniers sont typiquement des caricatures de films d'auteurs qui donnent l'impression d'avoir trouvé la formule d'entrée dans les grands festivals qui n'ont rien de mieux à sélectionner. Les longs plans-séquences et l'absence de regard comme illusion de style deviennent des tickets d'entrée et ça m'attriste.

    Des films forts qui fassent débat, je suis bien évidemment pour, et c'est effectivement nécessaire pour tenir un rythme de festival, alimenter des conversations et ne pas se laisser gagner par la fatigue. Mais les trois que je cite plus haut n'en sont absolument pas à mes yeux par exemple. Et Cannes 2012 en manquait.
    16 avril 2013 Voir la discussion...
  • LuckyYoplay
    commentaire modéré Hop hop, prévision juste pour Coppola *fait le malin... jusqu'à demain*
    17 avril 2013 Voir la discussion...
  • adieuauxfilms
    commentaire modéré De toute façon comme chaque année depuis beaucoup de temps c'est le plus mauvais film qui gagnera !
    17 avril 2013 Voir la discussion...
  • adieuauxfilms
    commentaire modéré De toute façon comme chaque année depuis beaucoup de temps c'est le plus mauvais film qui gagnera !
    17 avril 2013 Voir la discussion...
  • mos3n
    commentaire modéré Tiens, vous aviez pas le Jai Zhang Ke !
    18 avril 2013 Voir la discussion...
  • LuckyYoplay
    commentaire modéré On fera les comptes pronos un peu plus tard mais vi, pas mal de surprises !
    18 avril 2013 Voir la discussion...
  • mos3n
    commentaire modéré Frais !
    18 avril 2013 Voir la discussion...
  • LuckyYoplay
    commentaire modéré Bon bon, l'honneur est sain et sauf : 10 bons pronos pour la Compétition, un piteux 3 pour UCR, 1 HC et un total de 18 mentions (dans le désordre) de films présents à Cannes.
    18 avril 2013 Voir la discussion...
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