Jusqu'à la victoire

César 2019 : le palmarès

Festival / Récompenses | Par Joseph Boinay | Le 23 février 2019 à 00h30

Sous le sceau de la déconnade ABSOLUE, les membres de l'académie ont remis les César aux plus méritants de nos professionnels, lors de la grand-messe annuelle du cinéma français. 

Vos pronostics, c'était pas loin d'être n'importe quoi, mais on met ça sur le compte de votre trop bon goût. Vous aviez au moins raison sur "Jusqu'à la garde", grand vainqueur cette année, avec quatre César dont celui du meilleur film. Comme convenu aussi, En Liberté ! est reparti bredouille et Le Grand Bain avec un piteux prix du meilleur second rôle. Kore-eda sauve une soirée un peu tristoune en remportant le prix du meilleur film étranger avec son chef d'oeuvre, Une affaire de famille. Pour un aperçu de la soirée, on vous invite à dérouler le live-tweet dans l'article ci-joint. Le palmarès, le voici, le voilà, il est beau :

Le palmarès 

Meilleur film 

La Douleur, d’Emmanuel Finkiel

En Liberté !, de Pierre Salvadori

Les Frères Sisters, de Jacques Audiard

Le Grand Bain, de Gilles Lellouche

Guy, d’Alex Lutz

Lauréat : Jusqu’à la garde, de Xavier Legrand

Pupille, de Jeanne Herry

Meilleure actrice 

Elodie Bouchez dans Pupille

Cécile de France dans Mademoiselle de Joncquières

Lauréat : Léa Drucker dans Jusqu’à la garde

Virginie Efira dans Un amour impossible

Adèle Haenel dans En liberté !

Sandrine Kiberlain dans Pupille

Mélanie Thierry dans La Douleur

Meilleur acteur 

Edouard Baer dans Mademoiselle de Joncquières

Romain Duris dans Nos Batailles

Vincent Lacoste dans Amanda

Gilles Lellouche dans Pupille

Lauréat : Alex Lutz dans Guy

Pio Marmaï dans En Liberté !

Denis Ménochet dans Jusqu’à la garde

Meilleur acteur dans un second rôle 

Jean-Hughes Anglade dans Le Grand Bain

Damien Bonnard dans En Liberté !

Clovis Cornillac dans Les Chatouilles

Lauréat : Philippe Katerine dans Le Grand Bain

Denis Podalydès dans Plaire, aimer et courir vite

Meilleure actrice dans un second rôle 

Isabelle Adjani dans Le monde est à toi

Leïla Bekhti dans Le Grand Bain

Virginie Efira dans Le Grand Bain

Audrey Tautou dans En Liberté

Lauréat : Karin Viard dans Les Chatouilles

Meilleur réalisateur / meilleure réalisatrice

Emmanuel Finkiel, La Douleur

Pierre Salvadori, En liberté !

Lauréat : Jacques Audiard, Les Frères Sisters

Gilles Lellouche, Le Grand Bain

Alex Lutz, Guy

Xavier Legrand, Jusqu’à la Garde

Jeanne Herry, Pupille

Meilleur espoir féminin 

Ophélie Bau dans Mektoub my love - Canto uno

Galatéa Bellugi dans L’Apparition

Jehnny Beth dans Un amour impossible

Lauréate : Lily Rose-Depp dans L’Homme fidèle

Lauréate : Kenza Fortas dans Shéhérazade

Meilleur espoir masculin 

Antony Bajon dans La Prière

Thomas Gloria dans Jusqu’a la garde

William Lebghil dans Première année

Karim Leklou dans Le Monde est à toi

Lauréat : Dylan Robert dans Shéhérazade

Meilleur premier film 

L’Amour flou, Romane Bohringer et Philippe Rebbot

Les Chatouilles, Andréa Bescond et Éric Métayer

Jusqu’à la garde, Xavier Legrand 

Sauvage, Camille Vidal-Naquet

Lauréat : Shéhérazade, Jean-Bernard Marlin

Meilleur documentaire 

America, de Claus Drexel

De chaque instant, de Nicolas Philibert

Le Grand Bal, de Laetitia Carton

Lauréat : Ni juge ni soumise, de Jean Libon et Yves Hinant

Le Procès contre Mandela et les autres, de Nicolas Champeaux et Gilles Porte

Meilleure photographie 

Alexis Kavyrchine, La Douleur

Lauréat : Benoît Debie, Les Frères Sisters

Laurent Tangy, Le Grand Bain

Nathalie Durant, Jusqu’à la garde

Laurent Desmet, Mademoiselle de Joncquières

Meilleur film étranger 

3 Billboards, les panneaux de la vengeance, de Martin MacDonagh

Capharnaüm, de Nadine Labaki

Cold War, de Pawel Pawlikowski

Girl, de Lukas Dont

Hannah, d’Andrea Pallaoro

Nos Batailles, de Guillaume Senez

Lauréat : Une affaire de famille, d’Hirokazu Kore-eda

Meilleure adaptation 

Lauréats : Andréa Bescond et Eric Métayer, Les Chatouilles

Emmanuel Finkiel, La Douleur

Jacques Audiard, Thomas Bidegain, Les Frères Sisters

Emmanuel Mouret, Mademoiselle de Joncquières

Catherine Corsini et Laurette Polmanss, Un amour impossible

Meilleur court-métrage 

Bragino, de Clément Gogitore

Les Indes Galantes, de Clément Gogitore

Kapitalistis, de Pablo Muñoz Gomez

Laissez-moi danser, de Valérie Leroy

Lauréat : Les Petites Mains, de Rémi Allier

Meilleur court-métrage d'animation 

Au cœur des ombres, de Mónica Santos et Alice Guimarães

La mort, père et fils, de Winshluss et Denis Walgenwitz

Raymonde ou l'évasion verticale - Papy3D, de Sarah Van Den Boom.

Lauréat : Vilaine Fille, de Ayçe Kartal

Meilleur film d'animation 

Astérix : Le Secret de la potion magique, d’Alexandre Astier et Louis Clichy

Lauréat : Dilili à Paris, de Michel Ocelot

Pachamama, de Juan Antin

Meilleur son 

Antoine-Basile Mercier, David Vranken, Aline Gavroy pour La Douleur

Lauréats : Brigitte Taillandier, Valérie De Loof, Cyril Holtz pour Les Frères Sisters

Cédric Deloche, Gwennolé Le Borgne, Marc Doisne Pour Le Grand Bain

Yves-Marie Omnès, Antoine Baudouin, Stéphane Thiébaut pour Guy

Julien Sicart, Julien Roig, Vincent Verdoux pour Jusqu'à La Garde

Meilleure musique originale 

Anton Sanko, Amanda

Camille Bazbaz, En liberté !

Alexandre Desplat, Les Frères Sisters

Lauréat : Vincent Blanchard, Romain Greffe pour Guy

Pascal Sangla, Pupille 

Grégoire Hetzel, Un amour impossible

Meilleur scénario original 

Pierre salvadori, Benoît Graffin, Benjamin Charbit, En Liberté !

Gilles Lellouche, Ahmed Hamidi, Julien Lambroschini, Le Grand Bain

Alex Lutz, Anaïs Deban, Thibault Segouin, Guy

Lauréat : Xavier Legrand, Jusqu'à La Garde

Jeanne Herry, Pupille

Meilleurs costumes 

Anaïs Romand et Sergio Ballo, La Douleur

Pierre- Yves Guerraud, L’Empereur de Paris

Miléna Canonero, Les Frères Sisters

Lauréat : Pierre-Jean Larroque, Mademoiselle de Joncquières

Anaïs Romand, Un peuple et son roi

Meilleurs décors 

Pascal Le Guellec, La Douleur

Emile Ghigo, L’empereur de Paris

Lauréat : Michel Barthélémy, Les Frères Sisters

David Faivre, Mademoiselle de Joncquière

Anaïs Roman, Un peuple et son roi

Meilleur montage 

Valérie Deseine, Les Chatouilles

Isabelle Devinck, En Liberté !

Juliette Welfling, Les Frères Sisters

Simon Jacquet, Le Grand Bain

Lauréat : Yorgos Lamprinos, Jusqu’à la garde

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20 commentaires
  • Szerelem
    commentaire modéré Alex Lutz qui bat Denis Ménochet sur "meilleur acteur", arrêtez tout on a la blague de 2019.
    23 février 2019 Voir la discussion...
  • cyberspacookie
    commentaire modéré @zephsk y'aura il un live des oscars ce soir?
    24 février 2019 Voir la discussion...
  • zephsk
    commentaire modéré @cyberspacookie Yes
    24 février 2019 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré @raspoutine001 Cela raconte peu ou prou le parcours d'un jeune délinquant marseillais sot comme un panier qui fait connerie sur connerie car inapte à la réflexion et qui découvre "l'amour " avec une prostituée dont il devient le proxénète (rigole pas c'est pas drôle) et qui finit en taule évidemment. à aucun moment, le héros ne se remet réellement en question (on ne va quand même pas créer un héros intelligent qui s'en sort). Le film se roule dans la misère intellectuelle, financière et morale sans complexe.
    24 février 2019 Voir la discussion...
  • cyberspacookie
    commentaire modéré @zephsk merci a toi
    24 février 2019 Voir la discussion...
  • raspoutine001
    commentaire modéré Merci également non rien de rien je ne regrette rien.
    24 février 2019 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré @raspoutine001 Je sais que l'acteur principal Dylan Robert est un jeune délinquant qui sortait tout droit d'un centre de détention pour mineur (ou quelque chose d'équivalent). Il n'est pas allé chercher très loin l'inspiration pour interpréter le personnage..
    28 février 2019 Voir la discussion...
  • Attrianera
    commentaire modéré @raspoutine001 Je pense que d'autres acteurs ont dû faire un travail plus important pour incarner leurs rôles mais visiblement ce n'est pas pris en compte. Tu sors de taule, tu joues un rôle d'ex-taulard. Et hop on te donne un prix, quelle belle histoire à vendre aux médias..Et puis on en donne un à ta collègue (comme ça pas de jaloux). Le côté très calculé de la chose est assez désagréable.
    28 février 2019 Voir la discussion...
  • raspoutine001
    commentaire modéré On ne peut mieux dire. Vive le misérabilisme et les vraies gens". Si même les professionnels de la profession s'y mettent ils pourront jouer des rôles de chômeurs avec conviction...
    28 février 2019 Voir la discussion...
  • raspoutine001
    commentaire modéré @Attrianera on ne peut mieux dire !
    28 février 2019 Voir la discussion...
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