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Les 5 bonnes raisons d'aller voir Real Steel

Dossier | Par Isabelle Monteil | Le 19 octobre 2011 à 15h30
Tags : robot, combat, disney

Real Steel nous plonge dans un futur proche où les combats de boxe sont désormais menés par des robots. Charlie Kenton (Hugh Jackman), un ancien boxeur intrépide, se reconvertit donc en manager qui vit de petits combats dans des lieux minables. Mais sa vie va être chamboulée par l'irruption de son fils de dix ans (Dakota Goyo). Malgré une relation difficile, les deux comparses vont faire équipe en entraînant Atom, un robot récupéré dans une décharge qui va finalement les mener à la gloire et même plus. Réalisé par Shawn Levy, le film sort en salle aujourd'hui, l'occasion de vous donner envie d'aller le voir en cinq points incontestables.

N°1. Hugh Jackman : oui c'est une bonne raison !

Hugh Jackman étonne toujours avec des envies un peu étranges, comme celle de voir deux versions du nouveau X-Men Origins : Wolverine tournées, une tout public et une autre interdite aux mineurs qui permettrait un déferlement de sexe et de violence. A 43 ans l'acteur a donc des envies de nouveaux défis à affronter. Catalogué avant tout par sa performance dans X-Men, puis dans les ersatz de la saga, l'australien s'illustre surtout dans des rôles de gros bras. Dans Real Steel, il incarne un ancien boxeur qui retrouve un peu de sa passion en dirigeant des robots sur le ring. Exit les grognements d'animaux, il incarne pour la première fois un père à la recherche d'un lien avec son fils, et loin de devenir niais, Hugh remporte l'adhésion en évitant le côté papa gâteau. Avouons en plus que le bougre était dans la salle lors de l'avant-première, allez savoir pourquoi, ça a fini de nous convaincre !

N°2. Pour la boxe

Grâce aux robots, Shawn Levy peut filmer la violence des combats de boxe mais, sur le ring, il n'y a que l'huile et les boulons qui giclent et craquent. Comme l'explique le réalisateur, l'huile des robots remplace le sang des humains et permet ainsi de laisser libre cours à la violence sans rendre le spectacle trop choquant. Les robots, contrôlés par des geeks surexcités, permettent donc de rendre ce carnage accessible et tout public. Les séquences de boxe ne manqueront donc pas mais hors du ring car dans l'arène seul un combat d'acier se joue. Shawn Levy avoue avoir pensé à The Champion qui lui a inspiré un peu plus qu'une histoire de boxe : « Ce sport apporte une dimension de tragédie parce qu'il met en scène des héros tombés en disgrâce qui se battent pour retrouver leur place. » Clairement, le septième art fait la part belle au ring et à sa pléiade de combattants, des mythiques Rocky et Jack LaMotta (Raging Bull) aux récents mais oh combien percutants duos de Fighter et Warrior. Real Steel s'inspire ainsi autant de la boxe que du Free Fight où tous les coups sont permis, mais la version robot vous paraîtra sûrement plus confortable.


You owe me 200 bucks extrait de Warrior

N°3. Pour les robots

Loin des blurs à outrance de Transformers qui fait faire des claquettes à ses robots dans un flou artistique proche de l'incompréhension visuelle, Real Steel affiche un travail de qualité sur les modèles présentés. A la manière des chiens des 101 dalmatiens qui ont quelques traits de ressemblance avec leurs maîtres, les robots du film forment des duos tout à fait parlant avec leur propriétaire. Sans matraquage d'effets spéciaux, le film emprunte la technologie d'Avatar de James Cameron ; les robots sont ainsi joués au préalable par des boxeurs puis intégrés numériquement au décor tandis qu'Atom, le robot principal, a été construit grandeur nature pour ses scènes hors-combat. En évitant le pathos grâce à des robots dénués de sentiments, Real Steel permet donc de mettre la machine au centre de l'action avec ses forces et ses faiblesses, mais sans empiéter sur le duo père/fils qui va vite devenir un trio de par l'affection que portera l'enfant au robot. En cela le film rappelle énormément Le Géant de Fer. Même si le robot reste avant tout un jouet à manier avec précaution, il donne envie d'exulter haut et fort, à la manière d'Edward Furlong dans Terminator 2 : « Ouais! J'ai mon Terminator » !


Il entraine son robot extrait de Real Steel

N°4. Retour de l'enfant

Dakota Goyo qui joue le fils esseulé n'en est pas à ses premiers pas cinématographiques, après une première participation dans Thor de Kenneth Branagh dans lequel il joue Thor jeune face à Anthony Hopkins. Steven Spielberg, spécialiste du thème de l'enfance qu'il parsème allègrement dans ses films, de ET, l'extraterrestre jusque dans ses productions comme Les Goonies, a activement participé au casting et déclaré « quand j'ai découvert ses essais, j'ai vu un vrai gamin, authentique ; je n'ai pas vu un acteur ». A la fois élément perturbateur et moteur de l'action le petit blondinet ne vous fera donc pas regretter sa présence en instaurant une présence enfantine mais non exaspérante qui se joue des codes des adultes pour donner un brin de fraîcheur au monde plutôt glauque que fréquente son père. Un enfant Spielbergien total qui évoque par sa présence l'hommage également mis en scène par J.J Abrams dans Super 8, où l'enfant par le biais d'une entité supérieure (l'extra-terrestre ou ici, le robot) crée le lien manquant avec son père.


Le camp de vacances extrait de Super 8

N°5. Un duo de choc : Shawn Levy et Steven Spielberg

Ne nous leurrons pas, Real Steel s'instaure véritablement comme un film familial, empreint de bon sentiments et de moralité. Au vu de l'équipe de production, rien d'étonnant : Steven Spielberg et Robert Zemeckis épaulent un Shawn Levy féru des enfantillages sous toutes leurs formes, dans la fabrication d'un produit hollywoodien distribué par Disney. Même si le film s'inspire d'une nouvelle de science-fiction écrite par Richard Matheson (l'auteur de Je suis une Légende) intitulée Steel, la gentille morale illustre avant tout la relation père/fils et le papa baroudeur finit, de facto, par dire oui à ses responsabilités de père et par aimer ce fils qu'il n'a que trop longtemps ignoré. Somme toute, Real Steel n'est pas sans rappeler les blockbusters patentés Pirates des Caraïbes, Prince of Persia ou Benjamin Gates, tous catalogués film grand public malgré un sujet à priori violent mais dont on a modéré le penchant choquant pour ne pas tourmenter les plus candides. Un pari qui marche !

Real Steel vous enchantera donc certainement avec un esprit bon enfant et de l'action à revendre qui s'inscrit dignement dans une lignée de films de robots dont vous saurez apprécier la qualité à sa juste valeur.

Avec l'aimable participation de Marie Piot.

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