Les anges de Boston

Tout savoir sur The Town...

Garanti sans spoiler ! | Par Anaïs Jallais | Le 15 septembre 2010 à 12h30

Chaque semaine, on se penche pour vous sur le film qui fait l'événement. Comment est monté le buzz ? Pourquoi le film est incontournable ? Que faut-il savoir pour briller dans la file d'attente ? On vous dit tout sans trop en dévoiler dans notre rubrique « Garanti sans spoiler ! ».

Après le succès, trois ans plus tôt, de Gone Baby Gone, Ben Affleck passe à nouveau derière la caméra avec The Town, présenté récemment hors-compétition à la Mostra de Venise.

Le réalisateur en herbe place à nouveau sa caméra à Boston, ville de son enfance. Par Town, il faut entendre un quartier de Boston, Charlestown, dans lequel s'affrontent ici policiers et gangsters. Le film est une adaptation du livre de Chuck Hogan, Prince of the thieves. Le personnage qu'incarne Ben Affleck (on n'est jamais mieux servi que par soi-même) s'appelle Doug MacRay et multiplie les braquages de banques. Un jour, il finit, un peu maladroitement, par kidnapper une banquière : Claire Kessey (Rebecca Hall, la Cristina de Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen).


Que faire de l'otage ? extrait de The Town
 

Le destin les réunit à nouveau, et pour une idylle. Bien entendu, Claire Kessey ne reconnaît son ravisseur, autrefois masqué.


Claire raconte son kidnapping extrait de The Town

L'idée d'un masque en forme de tête de mort est venue à l'équipe du film lors de leur visite du QG du FBI. Dans les locaux, ils ont appercu une grande photo d'un braqueur masqué d'une tête de mort (et en jogging !) prise par une caméra de surveillance. Il n'en fallait pas plus pour que l'idée fourmille dans l'esprit de Ben Affleck. Hum, des braqueurs masqués, ça nous rappelle aussi Inside Man de Spike Lee...

Il faut s'attendre à de la cascade musclée. Ben Affleck a fait appel à Alexander Witt qui s'était déjà chargé des scènes d'action de Speed, Pirates des Caraïbes et plus récemment de Robin des bois. Voyez plutôt :


We can't reach the cash room extrait de The Town

Côté glamour, outre Rebecca Hall, on retrouvera au casting de cette grosse production la gossip girl Black Lively qui a déjà connu le grand écran avec des films jusqu'alors très girly comme 4 filles et un jean ou Les vies privées de Pippa Lee.

Au casting masculin, se donneront la réplique Jon Hamm (Howl, Sucker Punch et la série Mad Men) et Jeremy Renner (The Avengers, L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford et le prochain, et très attendu, Mission Impossible 4). Pour préparer leurs rôles et être crédibles, les acteurs ont dû s'adapter à l'accent local du quartier.

À ce jour, le film obtient la note très encourageante de 8,6 /10 sur l'IMDb. Toutefois, le film ne sort que vendredi dans les salles américaines, après une avant-première exclusive hier à Boston inspirée, peut-être, du marketing régionaliste de Bienvenue chez les ch'tis. Un score à relativiser, donc, bien que les extraits soient prometteurs !

Qu'en pensent les bloggeurs ?

Fred FP du blog Myscreens est enthousiaste : « Avec The Town, Ben Affleck confirme donc qu'il est un réalisateur sur lequel on peut désormais compter, honnête dans on propos comme dans sa mise en scène, naviguant avec une grande justesse et habilité dans ces histoires intimistes et authentiques, montrant un aspect peu connu de certaines banlieues américaines avec des personnages attachants. Nivrae, du Blogcinegeek, est quant à elle un peu plus modéree : « le scénario m'a légèrement déçue, entre amour et braquage, un peu prévisible mais assez juste. J'ai eu du mal a accrocher au départ malgré un très bon rythme. Le côté « romance » m'a un peu fait fuir car je voulais de l'action pure, mais bon on s'y fait. Les braquages sont très bien montés, bien "imaginés" ». Enfin, le film est une déception pour Olivier de Kub3 : « Malgré une réussite formelle, l'ensemble donne une impression de déjà-vu déplaisante. Un sentiment renforcé par le fait qu'Affleck se complaît dans un moralisme mal adapté à une histoire de gros durs et de braqueurs de banques. Jusqu'au point final, le film aurait pu être sauvé si le réalisateur n'avait pas choisi de faire du personnage principal un gangster au coeur tendre moins sympathique qu'affligeant. »

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