Carlo Lizzani est connu principalement pour avoir participé au scénario et à la mise en scène du film Riz amer de Giuseppe De Santis, sorti en 1949. Il était alors encore jeune assistant et n'avait à son actif que Le soleil se lèvera encore (Il Sole sorge ancora) (1946) de Aldo Vergano, dans lequel il jouait aussi comme acteur, et Allemagne année zéro (Germania anno zero de Roberto Rossellini, 1948). Auparavant, il avait, au cours des années 1940-1943, contribué par divers articles aux revues Cinema, Bianco e Nero (titre se référant au cinéma Noir Blanc), ainsi qu'à l'organe officiel du groupe universitaire fasciste, Roma fascista. Son premier long métrage, Achtung! Banditi! (1951), est un hommage exalté au combat des résistants antifascistes italiens. Mais, c'est surtout La Chronique des pauvres amants (Cronaca di poveri amanti) (1954), adaptation d'un roman de Vasco Pratolini, qui lui vaudra la consécration internationale avec un prix au Festival de Cannes. L'évocation de la Résistance et des événements liés à la Deuxième Guerre mondiale aura été un de ses thèmes favoris puisqu'il y reviendra dans L'Oro di Roma (1961), sur la déportation des juifs de Rome, et dans Le Procès de Vérone (1963), sur l'exécution du comte Galeazzo Ciano par les extrémistes mussoliniens.
Au fil des années, il s'est rapproché des idées de gauche et du syndicalisme, et fut notamment co-signataire d'une pétition contre le commissaire Luigi Calabresi, avant l'assassinat de celui-ci. De 1979 à 1982, il fut directeur de la Mostra de Venise.
Carlo Lizzani est chargé de cours à l'Académie Act Multimedia de Cinecittà, à Rome.
La Seconde Guerre mondiale touche à sa fin. Rome est tombée devant l'avance des troupes alliées. Dans la forteresse du cinéma italien, Cinecittà, le réalisateur Roberto Rossellini ...
“ 16 Octobre 1943‚ Lizzani met l’accent sur le patrimoine culturel juif volé par les nazis‚ un cinéma engagé dans la lignée du néo-réalisme ! ”— georges.b118 mai 2019
“ Une ville allemande en désolation, des êtres hagards errant... Un sens du réel qui recouvre le bouleversement de la guerre d'un lyrisme nu ”— georges.b1 9 mai 2013
“ Incroyable plongée dans un Berlin ruiné par la guerre. On appelle ça le néo-réalisme. Personnellement j'appelle ça une tarte dans la gueule. ”— Flol 9 février 2015
“ La très mobile caméra néo-réaliste exhibe la structure (éducation, Histoire, …) en dégageant la moelle du décor. Essentiel et fondateur. ”— korogu 8 décembre 2013
“ Le geste d'Edmund dit tout de l'effondrement moral d'un pays en crise existentielle. RR filme ces ruines, ce nihilisme, sans jamais juger. ”— PharaonDeWinter 4 décembre 2014