Avec Michel-Antoine Burnier, Patrick Rambaud a écrit une quarantaine de pastiches, allant du texte court au véritable livre - tels le Roland Barthes sans peine, Le Tronc et l'Écorce (François Mitterrand), La Farce des choses (Simone de Beauvoir) ou Un navire dans tes yeux (Françoise Sagan). Parmi les autres victimes du tandem : Louis Aragon, Charles de Gaulle, Philippe Sollers, André Malraux. Les deux auteurs ont également publié Le Journalisme sans peine (éditions Plon, 1997), relevé sous forme de manuel des tics journalistiques (métaphores boiteuses, typographie engendrant la confusion, etc.) Ils y relevaient notamment la montée de la « novlangue » : « aujourd'hui, les mots qui heurtent par trop de réalisme doivent être adoucis. On ne parlera plus de mort mais de non-vie, d'aveugle mais de non-voyant. La non-volonté du gouvernement marque mieux en douceur un refus. Mal-comprenant passe mieux que con. » Ils observent dans le même livre l'appauvrissement du vocabulaire par l'emploi journalistique de mots « réducteurs » tels que « revisiter » : « se présentent comme des formules à tout dire. Leur but est clair : réduire la diversité de l'information. Au lieu d'avoir à choisir entre sept verbes (adapter, changer, corriger, modifier, reconsidérer, rénover, revoir), vous aurez recours à revisiter (de l'anglais to revisit : retourner voir). » Sous le pseudonyme de Marguerite Duraille, Patrick Rambaud a parodié Marguerite Duras à deux reprises : Virginie Q. en 1988 et Mururoa mon amour en 1996. Il est, par ailleurs, l'un des journalistes emblématiques du magazine Actuel. Patrick Rambaud est également nègre littéraire, ayant écrit des livres signé par d'autres. Avec La Bataille, Il neigeait, L'Absent et Le Chat botté, il raconte de manière romancée des épisodes historiques napoléoniens. Dans chacun de ces quatre romans il crée ou approfondit un personnage secondaire (soldat, officier de l'armée napoléonienne, français moyen...), ce qui lui donne l'occasion de montrer Napoléon et ses proches. L'Idiot du village reprend le thème de l'immersion dans le passé.
Bien que chômeur, Gobert doit rembourser les 40 crédits qu'il a souscrits. Dans le lotissement où il habite, les huissiers pullulent. Gobert va organiser la résistance, et mettr...
Walter Arbeit accompagne son député à l'Assemblée car, naturiste ayant créé un camp, il a relancé l'activité économique de son village et a droit à une médaille. Or il s'aperçoit q...
Charles et Emmanuelle convolent en justes noces. Ils ont cent ans chacun et décident de profiter enfin de la vie. Mais qui va leur succéder à la tête de la parfumerie Vanbert ? Cha...
“ Jadis les films de Mocky étaient moins mal filmés, mais ils étaient déjà plats, vulgos, réacs et inintéressants. Une épreuve. ”— tomsias11 avril 2016
“ Mocky grand-guignol, bête et méchant comme on l'aime n'épargne aucun de ses personnages. Un sacré casting qui s'en donne à cœur joie. ”— ElmerHunter26 août 2011
“ C'était l'époque où Mocky, en phase avec son époque, réussissait des comédies vitriolées et impitoyables, tournées avec professionnalisme. ”— tomsias10 mai 2013