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Italie, de nos jours. L’avenir d’une usine de textile en faillite dépend désormais d’un grand groupe international. Les nouveaux investisseurs posent certaines conditions à un éventuel rachat. Une circulaire demande expressément aux ouvrières de travailler sept minutes supplémentaires non rémunérées par jour afin de relancer l’activité du site. Lors de la réunion des délégués du personnel, dix femmes se mettent en accord pour approuver la circulaire. Cependant, une onzième et dernière représentante expose méthodiquement des arguments contraires. L’issue du vote, qui semblait pliée au départ, s’annonce progressivement incertaine…