“ Au départ promesse d'une fusion partielle entre espaces clos et ouverts,avant qu'une bifurcation n'achève sa logique d'exposition intimiste ”— M74111 juin 2014
“ Au départ promesse d'une fusion partielle entre espaces clos et ouverts,avant qu'une bifurcation n'achève sa logique d'exposition intimiste ”— M74111 juin 2014
“ La scène finale par son objet, sa crudité, sa longueur, ce rapport carnassier entre amoureuses renvoie à Kechiche. La séduction en moins. ”— nibab_lacsap 4 janvier 2021
commentaire modéré
En effet, Akerman ne cherche pas à séduire. Son audace formelle repose sur ce refus. Ce qui explique la radicalité souvent pertinente et puissante de ses choix.
Ce qui explique que son rapport au corps passe par le sien. Au départ disons, car avec Seyrig elle finira par passer par celui plus fantasmatique de l'actrice. Sans avoir besoin de la mettre à nue. Littéralement du moins.
Si son personnage de "Je, tu, il, elle" ne cherche pas à séduire, il cherche tout de même à attirer l'attention. C'est même son but : retenir l'attention. Celle de l'extérieur, de quelqu'un passant devant sa porte vitrée, devant l'écran de son appartement devenu une scène, un terrain de je.
L'appel du dehors, comme un salut.
Elle ne cherche pas à séduire, alors elle se laisse séduire. Séduite par la séduction des autres : l'homme d'abord qui confesse ses fantasmes et dont elle satisfait le désir, puis la femme qui, dans un hochement de tête, commence par refuser de se laisser déshabiller puis accepte l'offrande de ce corps/con de l'autre.
La lutte commence et sera finale. Elle quitte la chambre au terme du combat/des ébats.
Pas de séduction : ni avant, ni après, ni pendant.
Ce qui explique que son rapport au corps passe par le sien. Au départ disons, car avec Seyrig elle finira par passer par celui plus fantasmatique de l'actrice. Sans avoir besoin de la mettre à nue. Littéralement du moins.
Si son personnage de "Je, tu, il, elle" ne cherche pas à séduire, il cherche tout de même à attirer l'attention. C'est même son but : retenir l'attention. Celle de l'extérieur, de quelqu'un passant devant sa porte vitrée, devant l'écran de son appartement devenu une scène, un terrain de je.
L'appel du dehors, comme un salut.
Elle ne cherche pas à séduire, alors elle se laisse séduire. Séduite par la séduction des autres : l'homme d'abord qui confesse ses fantasmes et dont elle satisfait le désir, puis la femme qui, dans un hochement de tête, commence par refuser de se laisser déshabiller puis accepte l'offrande de ce corps/con de l'autre.
La lutte commence et sera finale. Elle quitte la chambre au terme du combat/des ébats.
Pas de séduction : ni avant, ni après, ni pendant.