Pattes blanches
(1949)
un film de
Satisfaction communauté 82%
Pattes blanches

Pattes blanches

(1949)
un film de
Ce qu'en pense la communauté
  • 82%
  • 28 notes
  • 16 veulent le voir

Micro-critique star (PumpUpTheJam) :
PumpUpTheJam
(à propos de Pattes blanches)
Sa note :
Pattes blanches “ Ils ont été nombreux à filmer tant bien que mal l'amour passionnel. Grémillon est un maître en la matière. Il faut montrer Pattes Blanches ! ” — PumpUpTheJam 21 janvier 2016
1 commentaire
  • ianov
    (à propos de Pattes blanches)
    Sa note :
    Pattes blanches “ Loin des splendeurs de ses précédents films, Pattes blanches conserve cependant de cette beauté âpre et des fulgurances qui font Grémillon ” — ianov 6 juin 2015
    1 commentaire
    • ianov
      commentaire modéré Des acteurs comme Gabin manquent ici nettement, pour épaissir la toile. On accède malheureusement pas à tous les recoins du scénario, un peu tortueux.Tout ça est un peu "passé", malgré la modernité du jeu de Suzy Delair, excellente. A noter un Michel Bouquet tout jeune, qui pour ma part m'a un peu fait peur, à jouer l'étrange sur de "l'étrange. Bref, pas indispensable...A sauver, la séquence du meurtre final, dont seul Grémillon aurait pu signer la mise en scène, et qui relève un peu la sauce de ce drame passionnel.
      6 juin 2015 Voir la discussion...
  • Theus
    (à propos de Pattes blanches)
    Sa note :
    Pattes blanches “ Passé l'étonnement de voir Michel Bouquet jeune, on se laisse happé par ce drame amoureux qui s'entremêle de haine avec une pointe de poésie ” — Theus 2 février 2014
    Commenter
  • nibab_lacsap
    (à propos de Pattes blanches)
    Sa note :
    Pattes blanches “ Etrange récit où l'aristocratie déchue se lie avec le petit personnel exploité. Les acteurs et la mise en scène soutenue sauvent l'ensemble. ” — nibab_lacsap 17 avril 2021
    3 commentaires
    • nibab_lacsap
      commentaire modéré "J'ai toujours été servante, on m'a toujours commandée, battue, j'ai toujours fait les travaux les plus sales alors j'ai pas à avoir d'honneur. Mais vous, si !" dit Mimi, la bossue qui se rend plus laide qu'elle n'est (sans que personne ne la démente, et c'est bien là le problème), au châtelain Kériadec à qui il ne reste "que" le château et la honte des forfaits de son père pour seul héritage.
      Quelle curieuse déclaration qui entérine les rapports de classe et leur déterminisme sans aucun espoir de révolte, de changement, ou même de reconsidération.
      En tant que servante, c'est entendu : Mimi n'a pas et n'aura jamais d'honneur à défendre (!!) Et lui, en tant qu'aristo, doit assumer le fardeau de son nom (dur dur !!)
      La bonne et le seigneur se liguent donc face aux méchants (commerçant devenu surpuissant, bâtard aigri, garce opportuniste : tous vilains, "sans noblesse".)
      L'aristocrate la remercie à plusieurs reprises dans le film pour son attention, sa dévotion, son respect, et même l'amour qu'elle lui porte. Il semble touché et sensible à ce regard positif, lui sur qui les enfants jettent des cailloux, mais il ne lui viendra jamais à l'idée de l'aimer en retour ; définitivement elle n'est pas de son rang... Ils se ligueront mais ne coucheront jamais ensemble (dans un film où pourtant les coucheries présentes et passées ont ordonné le microcosme du village). Ou alors ce ne sera qu'à l'occasion d'un fantasme délirant de Mimi qui s'imagine princesse. Ça devrait nous inspirer de la pitié ; moi ça m'a mis en colère. Car pourquoi ces deux-là s'illusionnent-ils tant sur leur condition et l'absence de liberté de leur sort ?
      A la toute fin, le film propose quand même une ouverture qui semblait évidente : Kériadec dévisage une armure dans un recoin de son château et lui lance, comme pour contredire la devise "Plutôt mourir que faillir" qui régit sa dynastie et qui agit sur lui comme une malédiction : "Et accepter tu n'y as jamais pensé, toi ?"
      Ben tiens ! Il était temps que cessent les simagrées et de se traiter chacun en humain, par delà les apparats et les positions sociales. Un aristocrate déchu n'est qu'un nouveau pauvre, point, comme des milliers d'autres. Une servante délicate est une princesse en puissance, car les princesses n'existent plus que dans les rêves...
      Kériadec, avant d'aller purger sa peine en prison, cède alors son château non pas aux flammes mais à Mimi. Tout simplement...
      Ainsi, l'intrigue s'échappe in extremis de son propre tropisme.
      Ouf ! L'honneur (du film) est sauf.
      17 avril 2021 Voir la discussion...
    • Hekatompylos
      commentaire modéré Commentaire très intéressant. Merci
      18 avril 2021 Voir la discussion...
    • nibab_lacsap
      commentaire modéré @Hekatompylos Merci à vous !
      19 avril 2021 Voir la discussion...

Casting de Pattes blanches

Infos sur Pattes blanches

Réalisé par Jean Grémillon

France - 1h32 - Drame
Sortie le 13 avril 1949

Synopsis

Le drame couve dans un petit village breton ou le chatelain Julien de Keriadec s'oppose au riche mareyeur Jack Le Guen et a son frere batard, Maurice. Une somptueuse blonde nouvellement arrivee, Odette, va etre le catalyseur de ces passions. Adoree de tous, elle activera le drame et en sera la premiere victime.

Films similaires à Pattes blanches

Listes thématiques
    Télérama © 2007-2024 - Tous droits réservés - web1 
    Conditions Générales de Vente et d'Utilisation - Confidentialité - Paramétrer les cookies - FAQ (Foire Aux Questions) - Mentions légales -