Ville zéro
(1989)
un film de
Ville zéro

Ville zéro

(1989)
un film de
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Micro-critique star (K_Sania) :
K_Sania
(à propos de Ville zéro)
Sa note :
Ville zéro “ Tout en flegme, Karen se paye la tête d'un monde soviétique régi par l'absurde avant de retrouver les forêts de l'âme russe irrationnelle. ” — K_Sania 15 janvier 2021
5 commentaires
  • K_Sania
    (à propos de Ville zéro)
    Sa note :
    Ville zéro “ Tout en flegme, Karen se paye la tête d'un monde soviétique régi par l'absurde avant de retrouver les forêts de l'âme russe irrationnelle. ” — K_Sania 15 janvier 2021
    5 commentaires
    • Bosco
      commentaire modéré A l'ambiance, à l'esthétique, à l'atmosphère visuelle du film (les couleurs, les lumières..., si tu vois ce que je veux dire), à ce en quoi, sur ces plans, Ville zéro se rapproche de films nordiques... de ceux de Roy Andersson, notamment.
      22 janvier 2021 Voir la discussion...
    • K_Sania
      commentaire modéré @Bosco Ah d'accord, je ne savais pas s'il s'agissait d'une formule imagée ou à prendre au sens propre. En ce qui me concerne, je n'ai pas été marqué par les mêmes impressions; en dehors des dix dernières minutes (à partir de l'entrée dans les bois) ou d'une scène comme celle du manège humain, je n'ai pas vu, même si elle y est très soignée, un film esthétique - au sens où je l'entends - où la lumière aurait une importance majeure comme dans un Mikhalkov par exemple. J'ai trouvé que l'ambiance reposait davantage sur le fond et l'absurdité des situations auxquelles le personnage doit faire face - que contribuent à alimenter les expressions parfois factices de ses interlocuteurs (l'enfant) - que sur un travail visuel prédominant (une scène comme la présentation du gâteau peut toutefois revêtir les deux aspects).
      23 janvier 2021 Voir la discussion...
    • Bosco
      commentaire modéré @K_Sania L'esthétique de "Город Зеро" m'a frappé. Tout dépend, il est vrai de ce que l'on entend par esthétique. J'ai été très sensible à la "peau" de ce film comme je l’explique dans les commentaires joints à ma MC.
      23 janvier 2021 Voir la discussion...
  • Bosco
    (à propos de Ville zéro)
    Sa note :
    Ville zéro “ Satire en musée de cire et petite ville gogolienne de la Russie soviétique glauque, humide où les mouvements du rock en l’absurde se figent. ” — Bosco 22 janvier 2021
    2 commentaires
    • Bosco
      commentaire modéré J’ai surtout été sensible à l’esthétique de ce film. D’une part, à sa partie travaillée (son maquillage pourrait-on dire sans songer à rien de péjoratif) : les choix d'ambiance (le film commence dans le brouillard et se termine de même, la pluie, la nuit) et, pour les intérieurs, une lumière égale (lumière de scène de théâtre) qui renvoie à la constitution du film en mises en "scènes" figées (les dioramas du musée) ou semi-figées (le rideau du restaurant découvrant un orchestre de jazz ; les scènes théâtralisées en style de scénographie de pièces tchékhoviennes : la réunion de la ville dans la chambre d'hôtel du visiteur). Il est clair que le réalisateur joue sur l'idée de théâtre (de comédie humaine) versus réalité, en même temps que sur le fantastique (la tête qui se mange est tout à fait analogue à celle des figures de cire dont on voit bien qu'il s'agit d'acteurs grimés, par exemple), bref il joue classiquement (et un peu trop lourdement à mon sens) sur le jeu de traversées de frontières imperceptibles qui caractérise le récit fantastique. Comme la combinaison de ces éléments additionnés n’a pas de sens cependant que l’on perçoit que ce non compréhensible est organisé (le musée), qu’il obéit à une logique qui échappe au « héros », il s’agit bien classiquement d’une mise scène de l’absurde (qui n’est pas tant l’absence de sens que l’impossibilité de saisir le sens – ce que montre bien le théâtre de Beckett). Tout cela est codé. Les différents dioramas renvoient à une histoire mise en scène par la propagande communiste notamment. Mais là se fait la jointure avec ce que j’appelle la « peau » du film dans son naturel.
      23 janvier 2021 Voir la discussion...
    • Bosco
      commentaire modéré D’autre part donc, outre la partie travaillée de cette esthétique, m’a frappée la manière qu’a le metteur en scène d’utiliser "le réel tel qu'il est" (en des espaces bien évidemment choisis et prenant par là valeur symbolique) : les flaques et fondrières des routes, les peintures des couloirs des bureaux de l’usine, les bureaux des chefs prolongés par des tables de réunion, la couleur et le dessin de la tapisserie des murs de la chambre d’hôtel en harmonie avec dessins et tons de la chemise du héros ; les plaques de mauvais marbre tavelé de gris, souvent humides et froides, qui tapissent murs et colonnes ; la pluie, le brouillard, la nuit reprennent l’atmosphère et la luminosité des parties septentrionales de la Russie où les journées sont souvent froides humides et courtes et où manifestement le film a été tourné ; l’installation scénique dans le restaurant qui se retrouvait dans tous les hôtels de province de toutes les Républiques de l’URSS et où étaient organisés des bals ; et l’on dira la même chose du musée en dioramas, mode d’exposition que l’on observe dans la plupart des musées d’histoire locale de l’empire soviétique. Il y a donc bien couture avec le réel en sa concrétude la plus sensible, en ce qui a rendu spécifique par d’autre modes que l’intellection abstraite et discursive (notamment idéologique et morale) un monde : le monde soviétique cheap, terne ou kitsch (les rouges et ors de la propagande), rude et un peu glauque (les odeurs manquent mais on les devine comme on a-perçoit les températures), et c’est pour cela surtout, à mon avis, que le film tient et présente un intérêt. Mais sans doute suis-je influencé là par le fait d’avoir vécu dans des pays très marqués par les traits sur lesquels je me suis un peu trop longuement attardé ici.
      23 janvier 2021 Voir la discussion...
  • hbbk
    (à propos de Ville zéro)
    Sa note :
    Ville zéro “ Critique acide, par l'absurde totalement pince sans rire, du régime soviétique, entre, parfois, un peu lourd et long, et fin et subtil. ” — hbbk 18 décembre 2014
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Casting de Ville zéro

Infos sur Ville zéro

Réalisé par Karen Chakhnazarov

Russie - 1h42 - Drame, Comédie
Titre original : Gorod Zero
Sortie le 1 janvier 1989

Synopsis

Vakarine, ingenieur moscovite, se rend en mission dans une petite ville et se trouve confronte a des evenements bizarres et surreels. "Bien que les histoires absurdes puissent en principe avoir lieu n'importe ou, declare le realisateur, "Ville Zero" est pour nous un phenomene national."

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