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Quand l'écran se divise : le SPLIT SCREEN

Liste de 60 films par cath44

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Le split-screen, anglicisme traduit en français par écran divisé ou écran séparé, est un effet consistant à diviser l'écran en plusieurs parties, chacune de ces parties présentant des images différentes : plusieurs scènes différentes, ou bien plusieurs perspectives différentes d'une même scène. Cette technique a le principal avantage de montrer la simultanéité d’actions dans un temps donné, en multipliant les cadres au lieu de les montrer successivement comme dans un montage plus traditionnel.C'est une manière de saturer le cadre pour accentuer la difficulté de percevoir et ainsi augmenter le suspens ou le décalage entre deux scènes.
Le procédé est inventé dès le début du cinéma avec le jeu du cache et du contre-cache. Inventé et mis au point par Méliès avant 1900. Le procédé est également utilisé par Edwin Stanton Porter en 1903 dans L'attaque du Grand-express. Il s'agit néanmoins d'un trucage qui ne doit pas être perçu par le spectateur, à l'inverse du split-screen proprement dit qui s'exhibe en tant que tel.
Les différentes techniques du split screen: Par effet digital ou numérique, par le décor ou les accessoires pour créer des split screen «naturels» (miroir, fenêtre, écran de cinéma ou télévision, le rétroviseur de voiture, ) Par collage optique
Il s’agit d’un effet de «collage» de deux plans nets mais qui ne devraient pas l’être, car filmés séparément au premier et au second plan. . .
L’affaire Thomas Crown et L’étrangleur de Boston sortis tous deux en 1968, restent des films emblématiques de la technique du split screen.Richard Fleicher, dans son formidable serial killer movie L’étrangleur de Boston, use lui aussi du split screen pour évoquer la peur qui s’empare de Boston alors qu’un serial killer rode. Un autre split screen illustre la multiplication des mauvaises pistes suivies par les enquêteurs et leur travail harassant et vain d’interrogatoires et d’arrestations inutiles. Enfin, le procédé, fonctionne aussi brillamment pour mettre en parallèle le point de vue du tueur en série (Tony Curtis) et celui de ses victimes juste avant les meurtres, dans des scènes de tension insoutenables.

S’il est un cinéaste qui a su maîtriser à la perfection la technique du split screen, c’est bien Brian De Palma. Le réalisateur a ainsi utilisé le procédé dans pas moins de 10 films (Dyonisos 69’, Hi, Mom !, Sœur de sang, Phantom of the Paradise, Carrie au bal du diable, Pulsion, Blow Out, Snake eyes, Femme fatale, Passion)



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