“ Master of None excelle à porter un regard sur NYC cosmopolite, mais se vautre en racontant les historiettes amoureuses de Dev. Décevant. ”— psobkow11 juin 2017
commentaire modéré@djobaka Je sais bien que c'est le but, je suis pas aveugle. Sauf que c'est la partie la moins intéressante. Ce qui m'intéresse, et qui est à mon sens réussi, c'est le représentation de la ville.
commentaire modéré@psobkow Je me rends compte que mon commentaire faisait un peu railleur, mais ce n'était pas mon intention ;) je me doute que tu n'es pas aveugle pour être cinéphile =) ! Là ou je te comprends pas, c'est que sur presque la moitié des épisodes, on a les histoires d'autres personnages dont même une partie sur la vie de sourds et muets NewYorkais ! C'est déjà énorme pour une série, tu seras d'accord que c'est quasi unique ? Et l'autre moitié sur la vie de Dev n'est pas non plus déplaisante et tout de même agréable à suivre je trouve, non ?
commentaire modéré@djobaka C'est là où je suis pas d'accord, je dirais qu'un tiers de la série (le dernier tiers, en fait) est très pénible à regarder. Alors oui en soi, c'est pas mal, mais du coup ça nuit à l'ensemble. Le reste va du moyen au très bon, donc voilà, ça me déçoit, d'autant plus que ça suit exactement le même schéma que dans la saison 1.
“ Master of None empreinte aux meilleurs, tente des choses originales et promet de bouleverser au détour d'un bon mot. Allora... amore ? ”— Altoy15 mai 2017
“ Cette saison 2 est un ovni sérielle, mélange d'expériences de mises en scènes et réflexions sur des sujets tels que l'Amour ou le racisme ”— HyacintheFont 7 janvier 2018
“ La saison 2 prend un virage étonnamment touchant pour se conclure par une lecture de l'amour impossible plus ambivalente qu'elle n'y paraît. ”— VMontalieu10 février 2021
commentaire modéré
Après visionnage, j'ai notamment lu plusieurs articles essayant de poser un regard sur la situation finale. Et bien souvent, ces articles trouvaient la fin de la saison ratée car elle nous présentait Dev comme la victime de l'histoire. Le pauvre gars qui tombe amoureux de son amie, qui, bien qu'elle soit fiancée, lui a peut-être envoyé des signaux ambigus. D'ailleurs Dev lui reproche à la fin, il lui dit qu'elle s'est servi de lui pour reconstruire son couple.
Et c'est en faisant ça que la série se plante (soi-disant), car elle nourrit ce vieux fantasme masculin que certains appellent friendzone (même si à mon avis, ici, c'est un poil différent). Le mec et la fille sont de bons amis, la fille est jolie, le mec tombe amoureux et ne comprend pas que ça ne soit pas réciproque (même si ici, visiblement, c'est réciproque... En plus !).
Et si, la série était justement un peu plus subtile que ça ? Certes, il est difficile de ne pas s'attacher voire s'identifier au personnage de Dev. Et quelque part, la vision et le comportement de Dev, c'est un peu la vision de la série et ce que le spectateur doit retenir (c'est en tout cas l'avis des articles).
Mais pour ma part, je trouve que ce final offre au contraire beaucoup d'interprétations possibles, notamment le fait que non, Dev n'a pas toujours raison et qu'il se trompe peut-être sur son analyse de la situation.
Tout ça est renforcé par l'écriture du personnage de Francesca, à qui il est également possible de s'identifier (et donc de prendre son parti), et par ce tout dernier plan, qui illustre à merveille la situation émotionnelle des personnages. Nostalgie ? Désir irréalisable ? Mais de la part de qui ? Peut-être simplement le futur ?...
Personne n'a tort, personne n'a raison, la situation n'a surement pas de solution, ça craint, c'est frustrant, c'est comme ça, c'est la vie. Et ça, Master of None l'a compris nous le retranscrit à merveille.