r Très Bien
Swagger
(2016)
un film de
Très Bien r
Satisfaction communauté 70%
Swagger

Swagger

(2016)
un film de
Ce qu'en pense la communauté
  • 70%
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Micro-critique star (Kikuchiyo) :
Kikuchiyo
(à propos de Swagger)
Sa note :
Swagger “ La parole riche et complexe de collégiens de banlieue questionne et, mieux, dicte sa fantaisie et sa mélancolie à ce bijou euphorisant ! ” — Kikuchiyo 17 novembre 2016
8 commentaires
  • Kikuchiyo
    (à propos de Swagger)
    Sa note :
    Swagger “ La parole riche et complexe de collégiens de banlieue questionne et, mieux, dicte sa fantaisie et sa mélancolie à ce bijou euphorisant ! ” — Kikuchiyo 17 novembre 2016
    8 commentaires
    • Kikuchiyo
      commentaire modéré @bredele Aaaaaaah ça fait plaisir à lire !
      23 novembre 2016 Voir la discussion...
    • Bakou9
      commentaire modéré Kikuchiyo, je te félicite tout autant pour ta critique que pour ton analyse plus profonde des faits sociaux qui composent l'arrière plan de ce film. Si tu me le permets, je vais la copier coller pour l'envoyer à quelques amis qui ont encore besoin d'être convaincus d'aller voir ce qui est effectivement une très bonne (voire la meilleure de ces derniers mois) introduction à un débat sur la question de l'intégration et de la discrimination spatiale.
      27 novembre 2016 Voir la discussion...
    • Kikuchiyo
      commentaire modéré @Bakou9 Merci beaucoup, voilà qui fait plaisir :)
      28 novembre 2016 Voir la discussion...
  • rkoster
    (à propos de Swagger)
    Sa note :
    Swagger “ Les tics frime de la réalisation peinent à saisir la vérité de ces swaggers "fanfarons" trop intimidés par la caméra. ” — rkoster 8 décembre 2016
    15 commentaires
    • rkoster
      commentaire modéré @nibab_lacsap Bonjour, merci pour ce long message, bien remonté mais argumenté. Je n'ai plus beaucoup de souvenir de ce film que je n'ai pas revu depuis sa sortie, et je n'aime pas beaucoup non plus l'impression que donnent mes réparties de 2016, un peu trop péremptoires. Je pense que je regrettais seulement le côté un peu trop surligné de la mise en scène, avec des effets clipesques qui me mettaient à distance des personnes filmées. En me relisant, j'imagine que c'est parce que je me suis senti trop distant et extérieur aux personnes filmées que j'ai hésité à interpréter leur présence entre cabotinage et devitalisation. Je n'assume plus trop cette critique, parce que cela ne rend certainement pas justice au tournage, à la démarche générale du film et à l'impact probable qu'il a eu sur les spectateurs. On frôle le procès d'intention et cela n'a pas d'intérêt. Après, il faudrait que je le revoie pour mieux préciser ce qui pourrait à mes yeux qualifier une approche plus télévisuelle, standardisée du sujet et une approche plus cinématographique, empathique.
      23 avril 2024 Voir la discussion...
    • nibab_lacsap
      commentaire modéré @rkoster A mon tour de vous remercier pour votre réponse mesurée qui contraste avec mon message excessivement remonté, j'en conviens. Mais qu'il soit long n'a rien d'étonnant, je ne sais pas faire autrement ;-)
      Ca s'explique par le fait qu'en ce moment je travaille à la présentation de ce film dans le dispositif Collège au cinéma, et qu'à force de le revoir, il me persuade de ses qualités. Je ne suis moi-même pas fan des ambiances clipesques, de la musique, du jeu de références au ciné de genre, etc. Sauf que j'ai la conviction qu'ici tout s'accorde à merveille, à une juste mesure, presque miraculeusement. (Je ne suis pas sûr d'aimer les autres productions de Babinet) Un bon film c'est une succession de bons choix ou de choix heureux. En outre, 8 ans après, dans l'air ambiant où la répression et la stigmatisation tous azimuts semblent encore et toujours la seule voie de salut (militaire, forcément), je trouve précieux de pouvoir accompagner ce film devant des élèves et des profs. Car sa principale force est de "réparer" (c'est le mot du réal) les images et imaginaires sans cesse cristallisés et instrumentalisés par les médias politiques. Ces ados sauvageons ne sont ici pas montrés dans leur carcan familial, ni en conflit avec le prof en classe, ni dans un "groupe de jeunes" devant un immeuble... Ils sont individualisés, hors du temps, en lien direct avec leurs pensées parsemées d'imaginaires d'enfant. Ils parlent calmement, s'écoutent, réfléchissent, ne sont pas en révolte, au contraire. Au milieu des nombreuses scènes de décorum, fictionnalisées, qu'on peut juger certes accessoires mais qui ont le mérite de rendre ludique et léger le visionnage, percent çà et là des instants de pure émotion, de réelle profondeur, de vérité inouïe à mon sens.
      Au moment même où je regardais une jeune fille expliquer très simplement, presque sans affect, que des "gens normaux (c'est-à-dire blancs, ndr) ben elle n'en voyait jamais", j'entendais le dernier premier ministre parler avec détermination d'en "finir avec l'entrisme islamique et la dérive communautaire à l'école". Et le fossé s'ouvrait béant.
      Je crois que la grande réussite de ce film c'est de montrer en creux cet écart.
      Même s'il n'est pas dénué de défauts évidemment, je vous encourage à le revoir si l'occasion se présente, tout en comprenant sans difficulté vos premiers jugements "péremptoires" dont je suis moi-même un fieffé producteur : je passe mon temps sur Vodkaster à réviser mes copies et changer mes notes, et j'ai souvent la dent trop dure avec des films qui m'ont déçus. Encore désolé pour mon interpellation un brin cavalière et merci de votre écoute.
      24 avril 2024 Voir la discussion...
    • nibab_lacsap
      commentaire modéré (Mon dieu, j'ai encore fait plus long haha)
      24 avril 2024 Voir la discussion...
  • jolafrite
    (à propos de Swagger)
    Sa note :
    Swagger “ Le procédé est simple mais Babinet s'attache à le rendre séduisant. La banlieue réenchantée ne cache pas ses failles. Utile et agréable. ” — jolafrite 22 novembre 2016
    5 commentaires
    • bredele
      commentaire modéré @jolafrite plus des confidences que des interviews, une scène rejouée, les autres sont de l'ordre du rêve, de la pure poésie, sans parler de celle de SF, toutes remarquablement insérées dans le propos. Je ne connais aucun autre long métrage de cet ordre. Si tu en connais, je serais ravie de les voir.
      23 novembre 2016 Voir la discussion...
    • jolafrite
      commentaire modéré @bredele En en parlant avec toi, je me rends compte que le film est tellement fluide et peu prétentieux qu'il fait passer ses trouvailles comme toutes naturelles. Pas si simple en fait.
      23 novembre 2016 Voir la discussion...
    • bredele
      commentaire modéré @jolafrite ton analyse résume parfaitement bien ce petit bijou.
      23 novembre 2016 Voir la discussion...

Casting de Swagger

Infos sur Swagger

Réalisé par Olivier Babinet

France - 1h24 - Documentaire
Sortie le 16 novembre 2016

Synopsis

Teen-movie documentaire Swagger nous transporte dans la tête de onze enfants et adolescents aux personnalités surprenantes, qui grandissent au cœur des cités les plus défavorisées de France. Le film nous montre le monde à travers leurs regards singuliers et inattendus, leurs réflexions drôles et percutantes. Adoptant un cinéma libre et affirmé, Swagger déploie une mosaïque de rencontres en mélangeant les genres, jusqu’à la comédie musicale et la science-fiction. Il donne vie aux propos et rêves de ces ados avec humour et poésie. Car, malgré les difficultés de leurs vies, les enfants d’Aulnay et de Sevran ont des rêves et de l’ambition. Et ça, personne ne leur enlèvera.

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