Bunuel, Dali et Freud sont sur un bateau

Caresses old-school et néanmoins troublantes

Sexy mardi | Par Benoit De Malartic | Le 13 juillet 2010 à 16h30
Tags : poitrine, vintage

Tous les mardis, Vodkaster propose pour vos beaux yeux un extrait estampillé « carré rose », ouvertement sexy ou simplement émoustillant, restant ainsi fidèle à notre principe que toutes les thématiques du cinéma doivent être évoquées en ces lieux. N'est-ce pas.

Salut les fripons, aujourd'hui je vous propose un sexy mardi taggé vintage et, ma foi, assez prude. Sans aucun rapport avec l'actualité, voici un chouette extrait de Un Chien Andalou. Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de ce génial court-métrage, sachez qu'il n'y en a pas vraiment : le film de Buñuel, co-écrit avec Salvador Dali est un ensemble de scènes surréalistes toutes plus belles et signifiantes les unes que les autres. Les niveaux de lecture et d'interprétation sont innombrables et, 80 ans plus tard, on n'a pas fini d'être envoûté par ce pur objet de fascination.

Alors, à défaut d'histoire, de quoi ça parle ? Eh bien, le film convoque nos angoisses refoulées, nos fantasmes collectifs et nos désirs inavoués. Les thématiques sont donc des gros classiques de psychanalyse : la mort, la religion, la famille et, évidemment, le sexe, le sexe, le sexe, préoccupation number one et moteur des Hommes.

La scène ci-dessus est simple, courte, mais dotée d'une charge érotique qui en devient presque dérangeante. On est ici dans le pur assouvissement du désir sexuel, pas dans l'amour physique partagé et passionnel que nous chante les poètes et les curés. La femme est réduite à un objet sexuel. L'homme, le regard vide et la bave aux lèvres, redevient un animal. Et si, par hasard, il est encore un animal pensant, je suis sûr que c'est à sa mère qu'il pense. Cette manière de toucher la poitrine de cette pauvre fille évoque plus le nourrisson à la recherche de la tétée maternelle que l'homme mûr en quête de procréation.

En tous cas c'est le genre de scène qu'on n'oublie pas quand on la voit pour la première fois à l'âge de 12 ans (mon cas). Et si on s'en souvient mieux que d'un film de John B. Root, c'est tout simplement parce que les thématiques sous-jacentes nous concernent tous, qu'on le comprenne (ou plutôt qu'on le veuille) ou non.

Bon et la semaine prochaine, on parlera de Alvin et les Chipmunks, promis, ça sera plus reposant.

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