“Aucun homme ni dieu” : Jérémy Saulnier vient grossir les rangs Netflix

22 août 2018
“Aucun homme ni dieu” : Jérémy Saulnier vient grossir les rangs Netflix

“Ni Dieu, ni maître” 

Netflix continue de chasser sur les terres du cinéma avec un nouveau trophée à son tableau : “Aucun homme ni dieu”, de Jeremy Saulnier, thriller polaire aux faux airs de Wind River (2017), lui aussi sur la plateforme américaine. L'homme derrière les excellents Blue Ruin (2013) et Green Room (2015) vient donc grossir le catalogue du géant de la SVOD après Cuarón, ScorseseBong Joon-ho et tant d'autres. A telle enseigne que la liste des cinéastes prestigieux distribués par Netflix commence à donner le tournis. Loin de s’en émouvoir, The Jokers, distributeur de ses deux premiers films, salue même la chose sur Twitter : “Qu'est-ce que nous aurions aimé continuer notre collaboration avec Jeremy Saulnier, l'un des réalisateurs actuels les plus talentueux… Au moins, sur Netflix, il ne pourra pas être victime de la frilosité de nos salles de cinéma pourtant bien aimées ou de la censure, et être vu par le plus grand nombre. Au final, c'est une très bonne chose. Le geste a de l’élégance, mais laisse sans doute percer la profondeur du désarroi… Et vous, qu'en pensez-vous ?
En attendant sa diffusion sur Netflix le 28 septembre prochain, voici la bande-annonce :  

3 commentaires
  • zephsk
    commentaire modéré Je me range plutôt du côté de l'avis des Jokers, mais quand même, je me pose beaucoup de question sur ce titre français...
    22 août 2018 Voir la discussion...
  • DaleCoop
    commentaire modéré Que l'avenir du cinéma se trouve aussi (en grande partie ?) sur Netflix n'est pas si étonnant finalement. Et même si je suis un fétichiste de la salle, je ne vais pas bouder mon plaisir si on peut avoir des films comme Okja.
    The Irishman et Roma vont probablement être 2 dates clés dans le courant des prochains mois.
    23 août 2018 Voir la discussion...
  • Trojan
    commentaire modéré @zephsk : pour le titre, c'est une simple reprise du bouquin (Hold the dark en anglais). l'éditeur Autrement voulait probablement un titre accrocheur, entre devise anar' et air nietzschéen. @DaleCoop : c'est également une redistribution des pouvoirs (et donc des contre-) tout en formant une résistance à ce qui est dénoncé par Jokers. Il faut user de ce canal, de cette arme qu'est Netflix jusqu'à épuisement des striures (un jour, Netflix reprendra ses droits et sera la nouvelle norme, la nouvelle standardisation et un autre contre-pouvoir émergera pour les réalisateurs).
    28 août 2018 Voir la discussion...
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