“ Histoire où compte de la sphère secrète des nations, la trahison vénale. De taupes & limiers, la noire valse détraquée. Uchronie débarquée… ”— Ochazuke13 décembre 2019
“ Histoire où compte de la sphère secrète des nations, la trahison vénale. De taupes & limiers, la noire valse détraquée. Uchronie débarquée… ”— Ochazuke13 décembre 2019
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C'est que l'histoire est toujours faite de si au moment où elle se fait. Ensuite, c'est à dire quand une suite d'événements s'est figée dans l'histoire il n'y a plus de si. Les romanciers peuvent jouer de l'uchronie -c'est cela la licence-, les historiens et sociologues n'en jouent bien entendu que de manière purement théorique et comme une méthode d'expérimentation ainsi qu'a pu le théoriser Max Weber, mais cela dans un cadre rigoureux - sans licence.
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Oui je sais cher Bosco, c'est pourquoi quelqu'en soit le sens, l'hypothétique est bien débarqué et nous laisse effleurer la réflexion d'un fait réél qui aurait pu faire basculer l'histoire. En relisant nos échanges, il n'y a pas de différences de définitions, j'entends bien les tiennes du corps des sciences humaines ou du côté romanciers SF. Par contre je ne sais pas que le concept remontait à Weber, merci de le l'avoir appris !
commentaire modéré@Ochazuke Le concept je ne sais pas, l'usage méthodologique, oui. L'idée étant que dans les sciences dures il est possible de reconstituer des conditions, de les reproduire et de les faire varier en laboratoire, dans les sciences historiques ce genre d'expérimentation n'est pas possible, chaque événement étant unique. La seule façon d'envisager des variations ne peut être que par pure opération mentale : en faisant varierdes hypothèses, en jouant avec les si. Une méthode que Max Weber sait bien scabreuse, qui n'est pas un subsitut réel mais un "faute de mieux".
“ Dans un sinistre éclat de rire, s’évanouissent mensonges et apparences.Mankiewicz, en véritable orfèvre, cisèle un subtil film d’espionnage. ”— cath4427 décembre 2015
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Cet éclat de rire est réellement sinistre dans le sens où il n'est en aucun cas libérateur, il peut certes se réjouir de la chute de la Princesse Staviski, mais il n'en demeure pas moins qu'il enterre ses propres rêves .
“ Mankiewicz donne ici ses lettres de noblesse au film d'Espionnage avec une oeuvre proteîforme aux trésors innombrables. Sublime James Mason! ”— ianov 4 mars 2015
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Tout sert si bien ce film, sa musique (Bernard Herrmann, futur accolyte d'Hithcock), des dialogues à la Lubitsch, une intrigue serrée issue d'un réel historique et grandiose, la Turquie en toile de fond, Terre d'espionnage avant toute autre, multiples problematiques, dont celle de la servilité, l'humiliation, pour acquérir le droit d'aimer et de vivre.
En 1944, Diello sert un ambassadeur anglais à Ankara, en Turquie. Il en profite pour livrer des photographies de documents secrets alliés aux Nazis sous un nom de code : Cicéron. La comtesse polonaise Anna Staviska fait mine de l'aider...