“ Malgré ses valeurs humanistes, Capra tend un miroir désespéré, d'une société corrompue, de médias manipulateurs, et d'un fascisme en devenir ”— bredele11 mai 2017
“ Malgré ses valeurs humanistes, Capra tend un miroir désespéré, d'une société corrompue, de médias manipulateurs, et d'un fascisme en devenir ”— bredele11 mai 2017
commentaire modéré@StarLord si l'on voit bien le milliardaire, dès le début, construire sa garde rapprochée de façon militaire à moto, puis à la fin son discours ne fait plus aucun doute
“ Capra dissèque la corruption et le cynisme des puissants. De l’imposture à l’humilité se clament les idées et la vérité d’un humaniste. ”— cath44 9 mai 2017
commentaire modéré@bredele je ne peux que te le conseiller, il fera à présent partie de mes 5 étoiles. Il y a des thèmes très actuels: la mise en représentation de personnes lamda à travers les médias, la fabrication factice de la notoriété, le mirage de l’argent et du pouvoir…mais comme toujours chez Capra, la victoire de l’humanisme
“ Capra livre du stupéfiant, dynamise plus qu’il ne lénifie, démonte subtilement le monde composant sa leçon de cinéma. Au bonheur des hommes! ”— ianov10 février 2017
commentaire modéré@Metaju Ah bon ? Tiens je vais fouiller ça m'intéresse !! Il y a sans doute une façon de le prendre, y compris la fin, mais je vois ce que tu veux dire. Si l'on considère l'ensemble comme une énorme réflexion sur la démocratie et l'opinion publique, la psychologie des masses, etc. Si l'on accorde encore au film quelque dimension pas tout à fait réaliste, mais plus de l'ordre de la fable politico-sociale, a peut passer bien plus facilement. J'ai de toute manière tellement été emporté par le film, je ne sais pas..
commentaire modéré@ianov J'ai vu ça dans les bonus du DVD. Il me semble que c'est son fils, Frank Capra junior, qui en parlait. Capra ne savait pas comment terminer son film, et aurait opté pour une suggestion de l'un de ses "fans".
Bon, après, le film est tellement bon que ce ne sont pas les cinq dernières minutes un peu maladroites qui peuvent le ruiner.
Pour retrouver son poste, la journaliste Ann Mitchell invente un personnage nommé John Doe qu'elle fait passer pour réel dans une lettre de suicide dénonçant le malaise social ambiant. Elle engage alors un dénommé John Willoughby pour se faire passer pour ce fameux John Doe. Mais, celui-ci se prend au jeu.