“ Sous les larmes et les cris à cran, se pose un regard pour réparer les vivants: à la fragilité dérobée des Hommes, punir, agir ou attendrir. ”— blacktide18 janvier 2018
“ Sous les larmes et les cris à cran, se pose un regard pour réparer les vivants: à la fragilité dérobée des Hommes, punir, agir ou attendrir. ”— blacktide18 janvier 2018
commentaire modéré@cinephile54 Ce n'est pas un film sur la peine de mort, c'est un film sur la colère, sur la haine qui peut germer en soi et bouffer tout notre être ! Qu'il soit légitime ou non, la question est: peut-on vivre avec la haine en soi, peut-on la dépasser, doit-on l'intégrer à son être pour se transformer et grandir. C'est le parcours de Dixon, ce sera peut-être celui de la mère ! C'est cette réflexion qui est intéressante !
commentaire modéré@Michel_P je n'ai jamais dit que ç un film sur la peine de mort mais le réalisateur pour justement parler de la haine qui peut germer en nous a pris qd même comme point de départ un événement insoutenable excusez moi du peu ! et cette femme est animée par la rage, par la volonté de ne JAMAIS OUBLIER ni que les autres oublient la colère pour moi est un mot bien trop peu adéquat face à une telle situation la HAINE LA RAGE OUI
commentaire modéré
et bien oui on peut vivre avec la rage au ventre car une mère ne peut + tenir que par la HAINE ET LA RAGE si le réalisateur a choisi l'intolérable comme point de départ ç justement pour poser cette question et il vaut mieux vivre la rage au ventre que mourir
“ Des incendies de la mémoire aux lambeaux écarlates du deuil et de la culpabilité, McDonagh ouvre les tumeurs à vif de l’Amérique profonde. ”— cath4421 janvier 2018
commentaire modéré
Ce film aborde autant la question du deuil que celle de la culpabilité ; il a suscité une discussion professionnelle intéressante car je l’ai évoqué comme illustration du sentiment de culpabilité présent dans tout travail de deuil. Et dans ce contexte, plus le deuil est mal fait, plus le sentiment de culpabilité est enfoui, difficile à reconnaître… alors qu’il peut avoir une action mortifère … Ce deuil très particulier n’est pas seulement fait de peine et chagrin, il est une blessure mentale fait de colère et culpabilité, sentiments très déstabilisants qui ici , excèdent la capacité de cette femme à contrôler ce qui lui arrive…Ce film aborde autant la question du deuil que celle de la culpabilité d’une mère qui dans un mouvement de colère a exprimé un souhait on ne peut plus mortifère concernant sa fille, qui est le soir même, après un conflit avec sa mère a été réellement violée et réellement assassinée Bien sûr que cette mère n’a pas précipité sa fille dans la mort, ni même qu’elle n’en est responsable. La « responsabilité » des mots tend ici à se confondre avec la « « culpabilité des actes ».
Toute relation affective même la plus chère, la plus aimante surtout quand elle est forte et exclusive est infiltrée d’ambivalence, mélange d’amour et d’hostilité à des degrés divers, qui reste inconsciente. Cela fait le germe de la culpabilité. Cette mère qui aimait sa fille porte en elle une culpabilité qui la ronge et dicte la plupart de ses agissements, de ses actes et la violence de ses sentiments (que ce soit la colère ou la haine qui dirigées sur les hommes de loi n’ayant pas fait ou mal fait leur travail, s’adresse autant à elle-même : ne pas avoir pu retenir sa fille, c’est comme si elle l’avait tuée elle-même )
“ Voyage sur les routes du Missouri pendant lequel on rit on pleure et on se prend d'affection pour cette mère vengeresse en quête de vérité ”— iamjusteen26 janvier 2018