“ Dans la déchéance des ruines, des condamnés à vivre subsistent du néant, où l'innocence s'envole comme ultime saut de (dés)espoir. No future ”— blacktide24 avril 2016
“ Rohmer a mille fois raison, le génie de Rossellini vient de son absence d’imagination. Capter le réel, le montrer et étreindre le monde. ”— elge 2 mars 2015
“ Dans la déchéance des ruines, des condamnés à vivre subsistent du néant, où l'innocence s'envole comme ultime saut de (dés)espoir. No future ”— blacktide24 avril 2016
“ L'objet filmique de Rossellini comme métaphore du recommencement. Plus rien ne se substitue au réel. Juste l'extinction. Puis la lumière. ”— Videospace 2 juillet 2015
“ Incroyable plongée dans un Berlin ruiné par la guerre. On appelle ça le néo-réalisme. Personnellement j'appelle ça une tarte dans la gueule. ”— Flol 9 février 2015
“ Une ville allemande en désolation, des êtres hagards errant... Un sens du réel qui recouvre le bouleversement de la guerre d'un lyrisme nu ”— georges.b1 9 mai 2013
“ La caméra de Rossellini invente sur les ruines encore chaudes une éthique pour un cinéma des décombres, une grammaire d'après le désastre. ”— fredp 6 février 2018
“ Perturbante vérité faisant de nous les authentiques témoins d'une Histoire qui déchire les cœurs dans un final tétanisant ”— Mathrouzaud26 septembre 2015
commentaire modéré@Mathrouzaud : D'ailleurs des Rosselini que j'ai vu il est le seul à m'avoir vraiment marqué, ses autres films sont drôlement chiants...
“ La très mobile caméra néo-réaliste exhibe la structure (éducation, Histoire, …) en dégageant la moelle du décor. Essentiel et fondateur. ”— korogu 8 décembre 2013
“ A tous ces enfants oubliés de l'Histoire car ils n'étaient pas de la bonne nationalité, peut-être le plus grand film sur l'Après-Guerre. ”— TrueCine17 mai 2017
“ Armé de son oeil documentaire, Rossellini délivre une brutale fiction sur les ruines de Berlin et la difficile reconstruction de son peuple. ”— ReznikAlabama12 octobre 2017
“ Rossellini ne juge pas, ne raconte même pas ce qu'il nous montre. Il constate et nous fait réfléchir. Pour réaliser que la vie est réalisme. ”— Torrebenn17 janvier 2013
“ Le geste d'Edmund dit tout de l'effondrement moral d'un pays en crise existentielle. RR filme ces ruines, ce nihilisme, sans jamais juger. ”— Thomaschry 4 décembre 2014
“ Le parcours moral d'Edmund tentant avec courage de se frayer un chemin au milieu des ruines berlinoises. Sublimes vingt dernières minutes. ”— LEtranger22 septembre 2015
“ Instantané d'après-guerre d'un réalisme brut quasi-documentaire où l'homme survit comme il peut dans les ruines d'un Berlin fantôme. ”— LeoL14 juin 2013
“ Rosselini l’affirme: personne n’est blamé dans cette peinture tragique d’après-guerre, sauf l’homme, jouant lui même en ce triste échafaud. ”— theolecarrie10 mai 2017
“ Il n'est question d'innocence, mais de perversion naturelle de l'âme humaine. Dans un Berlin en ruine, des êtres déchirés. Superbe. ”— WillValmontcine 3 septembre 2016
“ La distance avec laquelle RR regarde l'All., matériellement et idéologiquement dévastée, fait de ce film un témoignage historique salutaire. ”— A_Nos_Amours 3 février 2015
“ Décor apocalyptique pour vies brisées, l'innocence et la violence se rejoignent pour déverser un spectacle terriblement réaliste. ”— 3615_CH 2 août 2017
“ L'Allemagne a perdu, mais l'esprit d'Hitler s'empare d'un gamin sans défense en le pervertissant et en lui donnant des conseils abominables. ”— spider19 5 avril 2014
“ Douloureuse flânerie dans la désolation post-apocalyptique de Berlin. Quelle vie y a-t-il après avoir vécu le nazisme ? Inoubliable. ”— fabs830 avril 2014
“ Peinture néoréaliste froide et pessimiste de l'Allemagne détruite d'après guerre par un Rossellini dévasté par la perte de son fils de 9 ans ”— greg_movies 8 août 2017
“ La claque néoréaliste, à la fois "fiction" et "documentaire" d'une époque qui cherche de nouvelles bases et d'un cinéma qui en fait autant. ”— Humanset12 février 2014
“ Reconstruction, recommencement, difficulté de la vie à l'aube d'un nouvel âge. Œuvre dense qui me laisse avec un sentiment d'incomplétude... ”— Hadewijch29 août 2015
“ Sans disposer de vrais atouts cinématographiques, Rossellini communique avec brio la détresse du Berlin d'après-guerre. Froid, mais réel. ”— Boschomy26 octobre 2015
“ Dans le tas de pierres qu'est devenu Berlin rien ne bouge, hormis la caméra de Rossellini qui regarde maigrir les gros et mourir les maigres ”— sullivan14 mai 2014
En 1945. L'Allemagne nazie a capitulé devant les armées alliées. Berlin n'est plus qu'un champ de ruines fumantes. Edmund Koehler, un garçonnet de douze ans, parcourt les décombres à la recherche d'un peu de nourriture avant de rentrer dans l'immeuble à demi effondré où sa famille a trouvé un refuge précaire. Son père, malade, ne sait que gémir. Son frère, Karl-Heinz, un SS en fuite, se cache, tandis que sa soeur, Eva, fréquente les soldats étrangers avec lesquels elle va danser le soir. Au milieu de cette ambiance de fin du monde, le petit garçon sans repère tente de s'en créer de nouveaux, fuyant toujours un peu plus la terrible réalité...