Super

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Liste de 10 films par huitetdemi
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12 commentaires
  • huitetdemi
    commentaire modéré tu connais «The Nutty Professor» : http://www.vodkaster...Jerry-et-Mister-Love ?
    19 juin 2013 Voir la discussion...
  • huitetdemi
    commentaire modéré d'ailleurs il faut être sacrément désinhibé pour porter ses justaucorps grotesques…
    19 juin 2013 Voir la discussion...
  • fabs8
    commentaire modéré C'est bien d'avoir pensé à Hulk...Il est quand même bien à part celui-là !
    19 juin 2013 Voir la discussion...
  • youliseas
    commentaire modéré Ouais Hulk, L'homme invisible, Dr Jekyll ou Dr Jerry sont aussi limite en "héros", mais c'est sûr qu'ils collent bien au "super".
    20 juin 2013 Voir la discussion...
  • juliendg
    commentaire modéré @huitetdemi : j'ai déjà eu l'occasion de me pencher sur la question, et j'en étais tout de même arrivé à la conclusion (discutable, bien sûr) que ce qui va différencier le super-héros (mettons, Spider-Man) du simple freak de film fantastique (Brundle), c'est que, dans les codes du genre super-héroïques, il y a la notion de lien avec la société au sens très large du terme : la super-villain est celui qui veut la détruire, le super-héros est celui qui veut la protéger. En cherchant à rester caché et en gardant des horizons profondément individualistes, Brundle, même s'il est effectivement nanti de mutations et de super-pouvoirs au même titre que Super-Man, ne s'inscrit pas dans la logique globale du genre, ce qui, en mon sens, tendrait à le disqualifier.
    Qu'en dis-tu ?
    20 juin 2013 Voir la discussion...
  • huitetdemi
    commentaire modéré Je reviens rapidement sur trois éléments déterminants (et néanmoins caractérisques).
    • Un superhéros doit pouvoir réussir l'impossible, il possède donc des capacités supérieures à toi et moi (mais la palette est large).
    • Un costume (souvent proche du collant circassien) : c'est pour faire joli et aussi, parce que le superhéros aime se faire remarquer.
    • Une double vie : je pense que c'était pour que les lecteurs puissent s'identifier au héros (en dépit de leurs facultés surhumaines et malgré leur costume).
    Tout cela s'est progressivement mis en place à la fin des années trente et au début des années quarante.
    C'était il y a un bail…

    Après la guerre, la machine Disney arrive (avec des auteurs remarquables) et le super dégringole. Pour contrebalancer sa chute, les éditeurs se lancent dans le "comics" de guerre, de sf ou d'horreur (sans doute influencé par le cinéma de genre et la littérature de pulps)… Le super passe de mode et, cerise sur le gâteau, le "comics code" les châtre définitivement.

    Le super est à la ramasse, des "génies" comme Kirby ou Lee vont pouvoir révolutionner tout ce petit monde… Maintenant, le pouvoir du super est à son image et surtout, ces supers se posent des questions et ont même des émotions (les 4 fantastiques par exemple -le film craint un peu- : même costume pour tout le monde, on connait leur identité…, et je te parle pas de la noblesse du Surfer…). Ditko (SpiderMan ou Hulk) vont jusqu'à proposer des supers proches de la névrose (c'est un grand mot, mais quel chemin parcouru).
    Et l'underground (en s'en moquant) va définitivement les faire grandir.
    À la fin des années 60, des supers (comme Green Lantern) abordent des problèmes politiques ou sociaux (drogue, racisme…).
    Dans les années 70, arrivent les supers_monstres : Swang Thing ou même Wolverine (et les x-men)… Ce sont des héros ou des vilains ?
    Et puis arrivent «Dark Night Returns» et «Watchmen» qui proposent une relecture critique du super (Miller interroge les motivations qui peuvent pousser un super à se transformer en justicier. Et si Miller mets en scène une "super-violence" -même si son Batman semble perdu dans ses remords et se questionne sur l'utilisation excessive de ses pouvoir-, Moore propose une vision -déchirée- du fascisme et de l'anarchie.

    Bon, je simplifie et je caricature, mais ce (trop long) préambule est là pour signifier que le concept du super est mouvant (voire flou).

    La mouche débute comme une histoire de super mais qui tourne -rapidement- mal. Je pense que Brundle se situe à à mi-chemin entre les monstres qui se débattent avec leur humanité (Swang Thing, Hellboy, Hulk…) et le super qui se pose la question de sa relation au monde (le bien, le mal, tout ça, et faire le tri, c'est justement le "job" du super. Sauf qu'ici, c'est diablement mélangé…).
    Brundle souhaite une descendance qui "unirait" l'humanité et son animalité (là, il s'égare un peu…). Heureusement, il se ravise. Il est à la fois le méchant et le gentil (c'est un peu tordue comme explication… -je ne suis jamais à une contradiction près…-).

    C'est pas très clair, je relis tout cela et je trie le bon grain des aneries hors-sujets…

    Tout cela pour dire que la geste superhéroîque est difficile à dessiner.
    21 juin 2013 Voir la discussion...
  • youliseas
    commentaire modéré Ton résumé est bien mais ça fait ressortir que Brundle n'est au mieux qu'un "super" en puissance, jamais actualisé. Hulk et Hellboy finissent par se mettre au service d'une cause (Swamp Thing j'me souviens pas), alors que Brundle dit clairement que les insectes s'en foutent de la politique.
    Peut-il y avoir de l'héroïsme sans politique (au sens premier du terme, comme le définit @juliendg) ? A la limite il devient un super-vilain (parce qu'il agit par égoïsme et qu'il détruit quelques personnes avec ses pouvoirs), mais certainement pas un héros.
    Désolé d'insister, mais j'ai l'impression que tu te focalises sur la 1ère partie du mot... (ce qui est tout à fait ton droit hein, mais bon comme l'idée est d'aboutir à une liste "officielle")
    21 juin 2013 Voir la discussion...
  • huitetdemi
    commentaire modéré Dr Manhattan est particulièrement "individualiste". Non ? Pas très solidaire de l'humanité en tout cas.
    21 juin 2013 Voir la discussion...
  • youliseas
    commentaire modéré Bah ouais d'ailleurs à ce moment-là il cesse d'être un super-héros, et devient une sorte de dieu...
    21 juin 2013 Voir la discussion...
  • fabs8
    commentaire modéré @huitetdemi Aucun rapport mais je suis triste de voir la pauvre note que tu as mis au "Popeye" de Altman. Moi je trouve qu'on ne pouvait guère faire mieux que ce grand spectacle pour rendre hommage au personnage sans le dénaturer.
    21 juin 2013 Voir la discussion...
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